Mais au lieu de faires des photos sans projet, j’ai voulu aller plus loin et faire un projet photo 365
Cela vient de plusieurs idées :
Tout d’abord les projet 365, de la communauté de photographes sur les réseaux sociaux, qui m’ont toujours épaté. Comment peut-on sur 1 an faire une photo par jour, il y a des jours où l’on ne doit rien voir à photographier, il y a des jours où l’on ne doit pas avoir le temps.
La deuxième inspiration c’est le podcast objectif numérique au début de chaque émission ils s’interrogent sur ce qu’ils ont fait en photo durant les 15 dernier jours. Cela a pour intérêt de les motiver, mais ça nous montre aussi que faire de la photo ce n’est pas juste faire de la photo de voyage, ou d’événements exceptionnels comme les mariages. Non, c’est aussi photographier le nouveau chaton de la maison, les enfants qui jouent, les gens dans la rue.
Je me suis dit que c’était possible et que ca me ferai un challenge sur l’année. Le problème c’est que nous étions en mars, et que les projets photos se font en général sur l’année, de janvier à décembre. J’ai alors choisi une date symbolique pour moi, à savoir mon anniversaire. Et voila maintenant 1 an que photographie ma vie.
Et comme dans tous défis il y a des contraintes, alors voici les miennes :
Toutes mes photos sont prises avec mon smartphone (Huawei G8) dans la pure tradition Instagram. Et on ne va pas se le cacher, ce n’est pas comme ca que je vais devenir un influenceur instagram, on sait bien que maintenant, la majorité des gens prennent des photo avec leurs appareil photo qui vaut le prix d’une voiture, puis retouchent leurs photo sur photoshop, et la publient ensuite sur instagram avec un roman de tag.
Personnellement je voulais revenir à la base. Et surtout ca prendrait bien trop de temps pour publier une photo par jour si je devais repasser par mon PC.
D’ailleurs mon capteur photo n’a pas survécu à ce défi. Au bout de 8 mois de photo acharné, un problème de mise au point (connue sur ce modèle de smartphone) s’est révélé. La mise au point se fait puis l’image devient trouble. Je peux vous dire que c’est très énervant. Imaginez vous cadrez, l’appareil fait le focus, vous attendez que le passant sorte du cadre et là tout devient flou. Il faut alors utiliser la technique secrète de l’internet, donner des petit coup sur le téléphone et là il veut bien faire et garder le focus. Et le pire c’est que même en choisissant le mode manuel et le focus manuel l’image devient floue.
C’est assez énervant et c’est peut être ce qui pourrait me faire changer de téléphone prématurément. Cela m’ennuie un peu car il va juste arriver à sa 3eme année.
L’autre contrainte que je me suis fixée c’est le noir et blanc.
Pourquoi le N&B ? D’une part parce que c’est joli. D’autre part, sur instagram il aisé de se laisser avoir par des jolis filtres qui subliment même les photo les plus banales. Le noir et blanc triche moins (enfin on peut quand même tricher avec les effet de contraste, de vignetage et de flou d’arrière plan)
Ca demande parfois à repenser ses photos et choisir des sujets plus graphiques que colorés.
Voilà donc mon projet photo qui m’a occupé une année. Vous pourrez donc retrouver toutes mes photos sur mon compte ddaily_nb je n’y posterai plus grand chose, à part si je trouve une autre idée de projet photo.
]]>Du coup j’ai pris le taureau et mon abonnement Netflix par les cornes et j’ai lancé le film.
Un pitch classique, l’initiation d’un nouvel espion dans un contexte de trahison de l’agence pour laquelle il s’engage.
On retrouve toujours les mêmes ficelles, un père mort au combat, pour la même agence bien sûr ; un jeune qui a des soucis et dont la meilleure option c’est de s’engager ; un mentor qui n’a formé personne depuis que se dernière recrue est mort au combat ; et un grand méchant dont le plan vise à tuer des milliers de gens.
Du grand classique pour un film d’espionnage, cependant traité de manière plus légère. Il n’y a pas de gravité dans la situation, même quand le méchant veut réaliser un meurtre de masse, c’est très cartoon comme approche. C’est trop gros pour que l’on y croit vraiment. Un peu comme tout dans le film, les passages secrets sont exagérés, les combats aussi, et les personnages des archétypes très basiques aussi.
Mais au final ça fonctionne, le fait qu’on ne se prenne pas trop au sérieux rajoute au film une couche de légèreté bienvenue. Quand on voit les films tirés des Comics Marvel qui sont de plus en plus sombre dans leurs adaptations cinématographiques et télévisuelles, ça fait du bien de voir un Comics adapté de manière plus légère.
D’ailleurs le réalisateur Matthew Vaugn est habitué de la chose il nous avait déjà offert le film Kick-ass, un film qui bottait le cul. Et en parlant de botter des culs parlons des combats, même s’ils sont parfois invraisemblables, comme le passage ou il envoie une bière à la tête de son adversaire en utilisant son parapluie, ils sont bien chorégraphiés. En même temps dans les films d’actions les combats sont très souvent invraisemblables, mais c’est pour ça qu’on les regarde. S’il ne s’agissait que de mec qui se tirent les cheveux ça ne ferait pas rêver.
Au final un bon film, même si très très classique dans son scénario, reste à attendre 2 ans que le 2 soit sur Netflix pour voir la suite.
]]>Dans une salle de cinéma réquisitionnée pour l’occasion ont été convié la presse et les influenceurs strasbourgeois.
Je me suis donc éclipsé de mon travail pour aller obtenir les news toutes fraîches sur le festival.
Cette année ce n’est pas moins de 94 films qui sont projetés, dont 64 en compétition officielle. Des films de genre pas toujours effrayant mais toujours inattendus.
Pendant 10 jours vous aurez l’occasion de voir des films dans l’un des 4 cinémas partenaires, voir même de croiser John Landis, l’invité d’honneur du festival
John Landis vous le connaissez sûrement, ou vous avez déjà vu une de ses réalisations. Il a réalisé, le Loup Garou de Londres, un fauteuil pour 2 ou les Blues brothers. Mais aussi le clip Thriller de Michaël Jackson.
Pour ma part j’ai découvert son œuvre avec le Loup Garou de Londres qui a été mon premier film de loup Garou, et qui m’a marqué à vie. L’ambiance du film les transformations tout est extrêmement bien réalisé. Je vous encourage à le voir si vous ne l’avez pas encore fait.
Pour ce qui est des films voyons quelques films de la programmation.
Le festival s’ouvre avec La Nonne, ce n’est pas la suite de Sister act mais c’est dans l’univers de Conjuring, pas vraiment le même style. On sent bien le combat du bien et du mal avec une nonne possédée.
Je continue avec What keeps you alive, un survival horror qui met en scène un couple de femmes. On ne va pas parler de chasse à l’Homme mais de chasse à la femme, au sens le plus littéral.
Plus dans la SF, Prospect, une histoire d’une jeune femme qui part avec son père pour trouver des minéraux précieux, mais son père se fait tuer et elle doit travailler avec des bandits. On nous annonce une ambiance Western ça donne plutôt envie.
Ensuite le film : The man who kill Hitler and then the bigfoot. Faut-il rajouter quelque chose au pitch ? Je pense que rien que le titre donne envie d’aller voir le film.
Puis le film Pig dans lequel un sérial killer s’attaque à des réalisateurs de films, et un de protagoniste lui-même réalisateur s’énerve de ne pas être pris pour cible.
La nouvelle section du FEFFS des films d’animations, ce n’est pas mon genre de prédilection mais j’ai quand même noté Another Day of life sur la guerre d’Angola en 1975. Pas le plus joyeux mais les images m’ont attirés.
Dans cette section pas seulement du dessin animé, mais aussi du film en stop-motion, un genre qui me plait un peu plus. Sera donc projeté Chuck Steel : night of the trampire Des vampire-clochard, avec un look très fun, j’ai hâte de voir ça.
Il y aura toujours des midnight movie, un genre que j’apprécie grandement, avec Crisi Jung un film d’animation par les créateur de la série Last Man. On nous annonce une sorte de Ken le survivant revisité.
Il y aura aussi le film Mandy, un revenge movie avec Nicolas Cage. L’histoire d’un bucheron qui veut venger sa femme et qui part tuer le gang de motard qui l’a tué.
Dans Dead Ant, c’est la nature qui se venge après qu’un groupe de rockstar has been leur fait manger des champignons hallucinogène. On retrouve des fourmis géantes qui attaquent les musiciens en plein désert. Rien qu’à la bande annonce on sent déjà du bon fun.
Il y aura aussi des documentaires, donc un, more human than human sur les robots, les IA et le transhumanisme.
Les courts métrages français, internationaux et d’animations seront toujours présents, pour ceux qui aiment le court.
Et deux rétrospectives, “chromosome XX” sur les femmes héroïnes des films de genre ; et une rétrospective John Landis.
Et en plus de tous ces films il y aura bien sur la soirée nanar, avec 3 films Black Ninja, Texas 2000, et capitaine America la version téléfilm de 1979.
Il y aura aussi comme depuis 6 ans une section jeux vidéo, avec des compétitions de jeux indépendants et des conférences.
La projection en plein air sera cette année le film : Qui veut la peau de Roger Rabbit pour célébrer les 30 ans du film. Ce film me tient tout particulièrement à cœur car c’est le premier film que j’ai vu au cinéma, et ça été pour moi une très belle expérience.
Un drive in où l’on pourra voir les blues brothers et être immergé dans la course poursuite en voiture.
Il y aura aussi le retour de la zombie walk, après 2 années d’arrêt pour cause d’attentats, la marche revient ! Evitez le centre ville pour votre journée shopping ce jour-là.
Et pour finir, une projection de l’exorciste dans une église. Une expérience qui devrait nous plonger au cœur de l’exorcisme. J’espère qu’il y aura une bonne odeur d’encens pour nous immerger complètement, voire même que l’on se fera vomir dessus par un démon. C’est toujours une bonne expérience.
]]>J’habite à la campagne et du coup j’ai un très grand terrain, même trop grand (mais il était avec la maison sur laquelle on a flashé). Il est séparé en 2 par une clôture. Une partie jardin juste derrière la maison, et par-delà la clôture, un verger avec des arbres fruitiers.
La partie jardin n’est pas très cultivée mais bien entretenue, fauchée régulièrement (je venais de le faire la veille de l’incident). La partie verger est fauchée 2x par an (soit environ il y a plus d’un mois)
En ce matin du 27/07/18 la météo prévoyant une canicule, j’ai mis le réveil à 6h00, même si je suis en congés. Car pour travailler sur dans le jardin (je vous ai dit que mon terrain est trop grand) il vaut mieux éviter d’être en plein soleil sous peine de faire un malaise.
Dès potron minet (on peut dire ça à 8h00 quand on est en congés) je suis affairé avec ma binette et ma griffe de jardin, tel un wolverine à la main verte, quand je vois passer une horde de mouton. Enfin 7 moutons pour être précis. Ces moutons se promènent dans notre verger et dans le verger adjacent.
N’écoutant que mon courage, et mon envie d’une photo intéressante pour les internets. Oui la passion du buzz m’éclaire dans mes actions. Je me fais capter par le ruminant, et ce con au lieu de continuer à paître tranquillement me prend pour son maître et s’approche. Et comme le mouton est animal grégaire, sa suite lui colle au train. On se retrouve donc avec mon épouse cernés de ces moutons forts sympathiques, bien qu’ayant une odeur corporelle assez forte.
Abreuvé de photos pour l’internet nous retournons vers notre potager, mais suivi du troupeau nous devons utiliser un stratagème (que je tiendrais secret ici) pour éviter qu’ils ne pénètrent le potager. Je veux bien qu’ils broutent la prairie, mais les embryons de salades que l’on a tant de mal à faire pousser, non merci.
Nous voilà donc avec 5 moutons et 2 agneaux sur notre verger à remplacer la débroussailleuse, réduisant la hauteur de l’herbe et nous fournissant gratuitement de l’engrais. Il est alors 8h15, et tout va bien.
Vers 9h la chaleur commençant à monter nous décidons d’aider à s’hydrater ces caprinés. Nous montons alors une bassine d’eau. Mais suite à un moment d’inadvertance 2 moutons parviennent à passer la porte et entrent dans la partie potager.
Nous voilà donc transformé en chien de berger, tentant de faire sortir 2 moutons égarés vers le reste de leur meute improvisée. Nous courrons, ils courent et ils se retrouvent sur le chemin viticole longeant la propriété. Ils auraient pu remonter vers le verger, de manière cohérente, mais ce n’est pas l’intelligence qui caractérise de tels animaux. Ils descendent donc joyeusement vers la maison, je continue de courir pour faire le tour de la maison et leur faire comprendre que s’ils continuent ça va mal se passer. Heureusement la stupidité de l’animal surpasse largement son courage et il fait demi-tour face à ma carrure d’athlète.
Nous arrivons à les rassembler sur le verger où ils passeront la journée profitant de l’ombre et de l’herbe. Avant de disparaître en milieu d’après-midi.
Durant cette chaude journée nous nous affairons à l’intérieur pour un ménage d’été. Il est tellement agréable de ranger un garage bien frais plutôt que de cuire en extérieur. Puis vers 18h nous entendons des bellement dans le verger. Un des jeunes moutons du matin se retrouve seul. Il bêle comme un malheureux. Le silence des agneaux ce n’est pas aujourd’hui. Je me dis que les autres vont bien finir par l’entendre et le retrouver.
Mais à 19h30 il est toujours à hurler au désespoir. Je me décide à faire le tour des pâturages du coin pour voir s’il n’y a pas des moutons pour le renvoyer vers là-bas. Mais au bout d’une demie heure je rentre bredouille. Que des chevaux et pas un seul mouton aux alentours.
Je vais donc chercher de l’aide chez Fifi mon super voisin qui habite le coin depuis plus de 60 ans et connaît tout le monde. Je monte dans sa voiture et direction un éleveur de sa connaissance.
S’il avait été chez lui ça aurait été facile, mais bien sûr, comme rien n’est simple, j’obtiens juste un numéro de téléphone. C’est toujours mieux que rien.
De retour à la maison, 20h30, et toujours cet animal qui crie. Je me dis que s’il crie comme ça toute la nuit ça ne va pas être facile pour dormir. Heureusement j’arrive à joindre ce vieux berger, il n’est pas motivé pour venir, mais quand je prononce le nom de Fifi (cet homme est apprécié de tous), il me dit qu’il va venir pour voir cette pauvre bête. En l’attendant je me dis qu’il serait peut-être le temps de manger, le repas de midi se fait un peu loin. Mais voilà à peine assis sur la terrasse à grignoter un apéro dinatoire, notre berger se pointe.
Et me revoilà à 21h à courir derrière ce mouton pour le rabattre vers le berger. Ce dernier, plus agile qu’il n’y paraît, attrape la bête par le cou et une pâte et le porte jusqu’à sa camionnette. Il nous dit que ce n’est pas un de ces moutons mais va se renseigner pour savoir à qui il appartient.
Au moins on pourra dormir en paix ce soir.
Il y a des jours on préférerait vivre en appartement, plutôt que d’avoir des problèmes de paysans.
]]>Au fait je vous ai dit que c’était adapté d’une bande dessinée ? C’est un peu ce que l’on ressent du film, un amas d’effets visuels nous rappelant qu’à l’origine c’est une BD
À cela rajoutez les références aux jeux vidéo de combat lors des affrontements avec les ex.
Tout ça est un peu trop, ce qui le rend presque écœurant.
L’histoire est invraisemblable, et on sent clairement une esthétique et des visuels qui devaient rendre très bien en BD et qui sortent de nulle part dans le film.
Comme c’est une comédie romantique, le personnage ne sait pas quoi faire et hésite pendant toute la durée du film sur quelle femme il doit choisir. Depuis orgueil et préjugé c’est toujours la même histoire.
Il est des histoires qui devraient rester dans leur média d’origine. Pourquoi vouloir toujours adapter des choses dans un autre format ? Garder une histoire similaire pourquoi pas, mais tenter d’adapter les codes d’un média dans un autre est peine perdue.
Il y a des choses qui ne marchent qu’en BD et d’autre qui ne marchent qu’en film parce que le média est différent. Ce n’est pas le même tempo. Dans la BD (et dans les livres en général) le rythme est imposé par le lecteur, on peut passer vite sur certaines cases et rester longtemps sur d’autres revenir 2 cases en arrière ; alors que dans le film c’est le film qui impose sa cadence, inexorable vers le mot FIN.
Essayons d’éviter d’adapter des histoires d’autres médias, laissez aux BD leur vie, laissez les personnages de jeux vidéo dans le vase clos et scripté de leurs consoles.
Edgar Wright s’en sort bien mais en fait trop ! Serait-il le nouveau Tarantino qui veut montrer qu’il sait faire des films dans le “style de” ? C’est un jeu dangereux auquel il joue ici, un peu de subtilité que diable ! Dans le “dernier pub avant la fin du monde” il y avait plus de légèreté, c’était moins appuyé que dans Scott Pilgrim, et à mon avis plus réussi.
Au final soit vous avez vu ce film dans votre adolescence et il vous rappelera votre enfance, soit vous avez plus de trente ans vous serez un peu étouffé par la couche de fioritures qui rappellent que c’est tiré d’une BD.
]]>Quand un présentateur de talkshow humoristique, se confronte à la politique internationale ça ne fait pas bon ménage. Mais ça fait un bon film.
L’histoire est simple, un présentateur vedette, un peu con et le réalisateur de son émission se rendent en corrée du nord pour faire une interview de Kim Jung Un. La CIA voit cette opportunité, de rencontre avec le président Nord-coréen, comme un bon moyen pour se débarrasser d’un ennemi de l’Amérique.
Donc en plus de l’interview Dave (le présentateur du talkshow) doit réaliser un assassinat.
Je vous rassure ça n’est pas un assassinat sale avec une balle dans la tête, avec de la cervelle retapissant le petit salon du dictateur. Non on parle de la CIA, de gens qui savent maquiller des meurtres en accidents, maladie ou attentats. Ce n’est pas nos amis complotistes qui vont me dire le contraire.
Mais évidemment, n’est pas James Bond qui veut, d’autant plus que le Dave, à plus le QI d’un OSS117, que d’un agent au service de sa majesté. On se doute bien que le plan de base va échouer assez rapidement, et que le plan de secours ne va guère se dérouler plus aisément.
Mais heureusement les rebelles aux seins du pouvoir vont donner un petit coup de pouce.
Le tout se finissant dans un déluge de tirs de missiles et de roquette, avec hélicoptère, tank et têtes nucléaires, qui n’a rien à envier à une session de cascade de notre ami 007. Oui je le considère plus comme un amis, c’est trop dangereux s’il est mon ennemi.
Voilà donc un bon film du vendredi soir, pour se vider la tête, comme on vide une truite.
]]>On va commencer par quelque chose de personnel, mon avis. Et bien moi j’ai bien aimé ce film. C’est un bon star wars, on y retrouve tout ce qu’il faut pour un bon film de la franchise, des sabres lasers, des vaisseaux spatiaux, des créatures étranges, et des mages combattants surpuissants.
Mais si les choses que j’ai énoncées ne vous plaisent pas, le film ne devrait pas vous réjouir. Car oui le film n’est pas exempt de défauts.
Scénaristiquement l y a des choses qui ne collent pas trop. Et le message est un peu moins rebelle que d’habitude ; mais le film est agréable à regarder et nous promène dans différentes ambiances, sans oublier de nous faire réfléchir.
Le film se veut moins rebelle, non pas parce qu’on ne suit plus les dissidents qui se battent contre l’empire en place. Non rassurez-vous ça reste au cœur de l’histoire mais parce que la morale c’est plutôt, parfois il faut suivre les ordres, même si on ne les comprend pas, plutôt que de vouloir jouer son héros en solo.
On apprend aussi qu’on peut se faire trahir facilement, non pas par un ami comme dans un épisode précédent, mais par un inconnu que l’on a rencontré en prison. Même si ce genre de chose devrait être naturelle. A quel moment faire confiance à un inconnu en prison est une bonne chose ? Même si soi-même on est en prison, il faut quand même être méfiant.
Le passage sur le monde casino est un bon passage. Il permet de montrer ce qu’on ne voit pas trop dans ces films, les gens riches de cet univers. Si l’on nous montre des gens pauvre qui sont exploités, c’est qu’il doit y avoir des riches qui profitent du système pour exploiter les autres. Sur ce point l’univers est identique au notre.
La magie, ou comme on l’appelle ici La Force. Luke a bien évolué dans sa maitrise de la force depuis l’épisode 4. Cette magie est toujours aussi puissante et permet de faire des choses qui dépassent l’entendement. C’est toujours le centre du film, avec ce choix, qui revient sans cesse, coté clair ou côté obscur ? Et ici grande innovation du film par rapport au reste de la franchise, on laisse un peu de côté le manichéisme pour rentrer plutôt dans des nuances. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc, c’est plutôt 50 nuances de gris.
Les combats spatiaux sont comme à chaque fois époustouflants. En particulier à la fin ou l’explosion finale nous laisse sans voix. Tout s’arrête pendant quelques secondes le temps de comprendre et d’intégrer ce qui vient de se passer. Tout s’arrête, même le son, plus de musique, pas de bruit, pas de paroles, juste la lumière de l’explosion.
Mais je vous rassure, tout de suite après le bruit de l’explosion revient et vous en avez pour votre argent, vous qui avez payé pour avoir du son dolbi-surround-3D-max-soundeffect.
En conclusion, Disney sait comment exploiter une franchise et nous livre un film agréable à regarder. Pour ceux qui préférait la trilogie originale, je vous dirais, Regardez à nouveau la trilogie originale et faite comme s’il n’y avait rien d’autre. Mais si cet univers vous plait et que vous en voulez plus regardez cet épisode 8 et les autres.
]]>Et c’était le cas de ce film Bright
On nous vend quoi : Un film d’action avec Will Smith policier, jusque-là c’est du déjà vu et revu. Mais là son coéquipier est un Orc. Et il y a aussi des elfes et de la magie dans cette histoire. En gros un univers de fantasy qui aurait évolué pour devenir notre monde. Les fans du jeu du jeu de rôle Shadowrun, voient bien l’ambiance du film.
En gros c’est exactement notre réalité, sauf qu’il y a des orcs, fées et autres. Et c’est dans cet univers que se passe l’action.
Alors est ce que c’est un bon film pour autant ? Non. Le film a des défauts, j’en conviens. C’est un peu trop prévisible, voir même beaucoup trop téléphoné comme intrigue. C’est trop grandiloquent pour un film policier, on est plus dans une quête du genre seigneur des anneaux, mais on ne ressent pas les enjeux.
Will Smith fait vraiment du Will Smith. Certains aiment ça et ne sont pas déçus, mais si vous n’êtes pas client ça risque de vous paraître long.
Mais alors qu’est ce qui est bien ?
L’univers !
Le fait que l’on assume que les orcs et les elfes sont là depuis toujours. Et que l’on n’essaie pas de nous expliquer l’élément fondateur de cette guerre inter-race. On nous pose les bases, les elfes vivent dans les beaux quartiers et les orcs dans les cités.
Pareil pour la magie on n’explique pas, mais elle est là, on sait qu’il faut y faire attention, mais on n’en met pas partout même quand il n’y en a pas besoin.
Donc moi je vous encourage à aller le voir pour encourager le projet, pour que l’on puisse avoir une série Spin of qui raconte l’histoire du duo de flic de la police de la magie. Voir les rivalités et les interactions entre les humains et les Elfes.
Je voudrais voir cet univers mais pas par le prisme d’une quête épique. “Une personne sur 300 peut toucher la baguette sans exploser” et [spoiler] comme par hasard c’est le héros [fin du spoiler que l’on voit venir à des km]
Au final une belle tentative d’amener un film d’action policier dans un autre univers. Mais à toujours vouloir en faire plus, on en fait trop.
C’est cela que l’on veut voir ! Des univers innovants, pour des films de flics, ou des films d’actions. La science-fiction ce n’est pas que des vaisseaux spatiaux, la fantasy ce n’est pas que des chevaliers, des nains et des elfes. Tout le monde connait des deux univers prendre un peu d’un pour en mettre dans l’autre, ça donne un univers encore non exploré.
Sans vouloir forcément trouver et surtout expliquer au spectateur tous les points. On peut comprendre que dans un univers il y ait des elfes dans des vaisseaux spatiaux, sans que l’on nous explique que c’est une faille dimensionnelle qui mène vers un monde parallèle etc.
Donc voilà une histoire très classique, dans un univers innovant, je vous encourage quand même à le regarder, même si ce n’est pas le film du siècle.
]]>Pour plusieurs raisons, d’une part comme on est en grande Bretagne il y a 12 Pubs dans la ville, ce qui est assez imposant. D’autre part comme on est dans la culture anglo saxonne ils boivent des pintes. Ce qui fait environ 6 litres de bière dans la soirée, sans compter les shots de vodka. N’importe quel homme normal serait saoul avant la fin, mais comme les héros sont anglais ils tiennent encore debout à la moitié du parcours. Mais ils ne le finissent pas.
Sous l’impulsion de leur leader d’antan ils vont retenter l’aventure 20 ans après. Mais en 20 ans les gens ont le temps de changer, et ils ont tous choisi une voie différente. Et ils ont tous réussi leurs vie, avec femme enfant et argent. Tous sauf un, leur ancien leader, qui vit dans le souvenir de sa gloire lycéenne passée.
Ils repartent donc tous retenter l’aventure de faire la tournée des 12 pubs en finissant par le “dernier pub avant la fin du monde”
Le film commence et ils se racontent leur vie passée et présente et on sent le film de pub. Ils enchainent plusieurs pubs et au bout de quelques pubs, le film change brutalement de style. Et il part dans une voie que l’on n’attendait pas. Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise, mais sachez que ça vaut le coup.
Je n’avais rien entendu sur le film et le début de film de pub avait commencé à me saouler (ah ah quel jeu de mot bien placé) j’allais arrêter quand ça a commencé à devenir sympa.
Et la fin est encore plus surprenante. Bref allez y sans trop lire dessus, laissez-vous porter par cette comédie britannique, vous serez étonnés.
]]>Un slasher avec une baby-sitter, on pensait avoir fait le tour mais, Netflix nous propose ici un film qui change un peu, car la baby-sitter, n’est pas celle qui court en criant, mais c’est elle qui poursuit.
Un film qui n’est pas un film d’horreur mais bien une comédie d’horreur. Alors oui il y a du sang mais ça ne fait pas peur. Et je rassure ceux qui n’aiment pas ça qu’il n’y a pas de vomi non plus. Par contre les arachnophobes devront fermer les yeux 5 minutes.
Pour en revenir à l’histoire, ce jeune ado doit passer le week end seul à la maison. Ses parents partent pour “se retrouver”, traduisez “pour assouvir des pulsions sexuelles qu’ils ne peuvent pas effectuer avec un ado dans la maison”. Il doit donc passer le week end avec la baby-sitter, car oui ses parents sont “un peu” protecteurs. La meilleure amie de cet ado lui dit que les baby-sitters, après avoir couché les enfants appellent leurs petits copains et font des cochonneries sur le sofa. Il choisit alors, pour pouvoir se rincer l’œil, de rester debout et d’aller espionner.
Mais ce qu’il va voir ne va pas être exactement ce qu’il espérait. Et à partir de ce moment il va devoir fuir. Enfin pas vraiment, il va plutôt se défendre tel un Kevin McAlister sans préparation. D’ailleurs je me demande pourquoi il ne va pas se réfugier chez un voisin. Peut-être parce que ce n’est pas crédible qu’un ado de 12 ans vienne au milieu de la nuit dire que sa baby-sitter veut le tuer.
Toujours est-il que c’est un bon film, qui reprend tous les codes du slasher, et les mixe avec un peu de maman j’ai raté l’avion. Les morts sont assez classiques mais bien mises en scène, ce qui sauve le film.
Allez y vous rentabiliserez votre abonnement Netflix en une seule soirée.
]]>Alors lorsque l’on épouse quelqu’un qui a déjà un enfant d’une autre relation, on ne peut pas fuir cet enfant, et la cohabitation peut parfois être difficile.
D’autant plus quand cet enfant à des comportements un peu étranges. Comme regarder la neige sur la tv, vivre dans le noir, parler avec une voix de démon, ou même vous enterrer vivant au fond du jardin.
Avant d’aller plus loin je voudrai revenir sur cette histoire de neige à la TV, il ne regarde pas un paysage alpin en hiver, il regarde un brouillard numérique produit par une non réception de signal. D’ailleurs de nos jours avec la TNT il n’est plus possible de voir cette “neige”, l’écran affiche juste “no signal” qui est quand même bien moins flippant.
Ce petit garçon qui a un comportement étrange est-il la réincarnation de l’Antéchrist ? Ou simplement un enfant avec des problèmes comportementaux ? Voilà la question que l’on se pose durant tout le film, en particulier au moment où il assomme et enterre vivant le beau-père.
Je vous rassure on a la réponse dans le film, mais je ne vais pas vous spoiler, mais plutôt vous encourager à regarder ce film.
Un beau film où l’on parle de famille recomposée, avec humour, mais en n’oubliant pas que les enfants sont aussi secoués après une rupture et un remariage.
J’ai bien aimé le groupe d’entraide pour les parents qui ont épousé un conjoint qui a un enfant d’une précédente union. À la manière d’un groupe d’alcooliques anonymes, ils racontent leurs mésaventures avec ces enfants.
Un bon film qui mêle humour, comédie sentimentale, et film d’horreur. À rajouter sur votre liste de film à voir sur Netflix.
]]>Dans ce second film captain America doit combattre une menace interne au shield. Qui pour nous protéger a créé une arme qui peut déterminer si on va faire un crime, c’est arme est couplé avec moult lasers ou missile, enfin quelque-chose qui peut tuer. Et d’ailleurs Hydra va s’en servir pour créer un monde plus pur
Captain America qui a déjà vu ça avec les nazi avant sa congélation (il n’y a pas à redire, ils font du bon boulot chez Picard) veut éviter cette dérive, et va tenter de les en empêcher.
Et attention spoilers ! Il va y arriver ! Bien sûr ça ne va pas être facile, bien sûr ça va se finir à la dernière seconde, mais on a droit à un méga happy end a la fin.
Il faut croire que les films de super héros ne me plaisent plus. Car je me suis un peu ennuyé.
Un truc qui me dérange dans ces films en général, c’est le fait que lors du combat final on va faire 2 groupes avec chacun une mission (souvent la même mais à 2 endroits différents), d’un côté le super héros, et de l’autre une armée de figurants militaires ou non, enfin tout le monde est dans l’autre groupe. Notre super-héros, celui dont le nom est sur l’affiche il fait sa partie, dans le temps imparti, et ça se passe plutôt bien. Et quand il a fini il demande des news de l’autre groupe, et ça ne se passe pas très bien. Il va alors y aller pour régler le problème et réussir la mission à lui tout seul.
Mais alors pourquoi à chaque fois on envoie d’autres gens se faire chier à rater une mission ? On ne peut pas leur dire « bon les gars ce coup-ci captain America va faire tout le boulot, vous vous allez faire une belle grosse diversion »
On aurai gagné du temps et le plan fonctionnait aussi. Sans compter la baisse de motivation des troupes si on les envoie au charbon et qu’à chaque fois c’est le héros qui finit et qui récupère les lauriers.
Une idéologie de la réussite en solitaire, qui n’est pas compatible avec un message de solidarité et d’entre aide.
Vous l’avez donc compris, je ne suis pas fan de captain America, et ce film n’a pas réussi à me réconcilier avec l’homme congelé…
]]>C’est surtout parce que l’algorithme de Netflix me l’a proposé. Partons donc avec Kassie une femme moderne qui ne s’encombre pas d’un compagnon inutile, en gros elle est célibataire. Son confident c’est Wally, enfin c’est lui qui reste même après s’être fait friendzoné. Il y a toujours un espoir…
Kassie, sentant son horloge biologique tourner, décide contre l’avis de tous d’avoir un enfant. Mais oui c’est tellement bien d’être mère célibataire, tout le monde en rêve.
Et comme c’est une new-yorkaise un peu bobo elle décide de faire de son insémination une fête. Elle invite ses amis, un médecin et le donneur. Tout ce qu’il faut pour une soirée réussie.
Et là, on le voit venir à des kilomètre le meilleur ami va donc échanger son sperme avec celui du donneur. Mais oui qui ferai la différence entre 2 gobelets de semence ? Pas le médecin qui procède à l’insémination en tous cas.
Toujours est-il que pour s’occuper de son enfant Kassie retourne chez sa mère à la campagne. Et cela pendant 7 ans. On critique le système de santé des USA, mais ils ont quand même des sacrés congé maternités.
Donc ellipse de 7 ans et elle revient à New York. Oui vivre des aides sociales c’est bien joli, mais quand on est bobo on a besoin de s’acheter des trucs inutiles ou le dernier IPhone et du coup ce n’est pas facile.
Elle revient et retrouve son meilleur ami. Meilleur ami qui découvre le fils de Kassie. Donc meilleur ami, mais qui n’est jamais passé la voir à la campagne en 7 ans ; c’est des amis comme on les aime, qui vous ignorent dès que l’on est à plus de 20km.
On découvre bientôt que le petit est timide et névrosé, comme son père bio, le meilleur ami je vous le rappelle. Alors comme ça être timide et névrosé c’est héréditaire ?? Et pour bien que l’on comprenne que c’est son fils, il a les mêmes tics.
Je crois que le scénariste de ce film un peu trop séché les cours de bio !
Donc à partir de là, on sent venir le chemin classique, Wally va se rendre compte (et se souvenir) que c’est son fils, et va vouloir le récupérer et l’élever. Maintenant qu’il n’y a plus besoin de changer les couches c’est facile !
Je vous encourage à éviter ce film qui fait fit de 100 ans de psychanalyse, et qui fait l’apologie des liens de sang. Je me mets à la place de l’enfant, j’ai 7 ans et un mec vient me dire qu’il est mon père et qu’on va être une famille avec ma mère, je lui dire pas dans les bras en disant “papa !” J’appelle plutôt le Pedobear !
Le film n’est pas marrant, pas attendrissant, retourner voir les saisons de Friends plutôt que ça. Et quand on sait que je ne suis pas fan de Friends, ça veut tout dire…
]]>Ce film était passé sous mon radar à la lecture du programme du FEFFS ; mais lors de la conférence de presse, Daniel Cohen le directeur du festival, l’a tellement bien vendu que je l’ai rajouté à mon programme.
Je suis donc allé voir ce film qui en plus était dans la compétition officielle. On a donc reçu un petit papier et un crayon pour pouvoir voter pour le film en fin de projection.
Revenons au film, la copine de Dave rentre après un weekend passé hors de la maison et découvre que Dave a créé un labyrinthe en carton au milieu du salon. Il nous annonce alors que c’est bien plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur, un peu comme un Tardis.
Contre la recommandation de Dave elle appelle des amis et décident d’entrer dans le labyrinthe en carton. Et c’est là que ça dégénère.
Car oui le labyrinthe est plus grand et est très dangereux. C’est surtout un autre monde où tout est fait de papier et de carton.
On se rend compte rapidement que c’est dangereux quand une de leur amie se fait décapiter par une scie. Et là on comprend que l’on est parti pour un autre monde car ce n’est pas du sang qui jailli du cou mais des confettis rouges.
On suit alors ce groupe d’ami de salle en salle comme des aventuriers d’un jeu d’aventure qui entrent dans une nouvelle salle en ne sachant pas sur quoi ils vont tomber. Et dans chaque pièce une nouvelle étape les attend vers la sortie.
On note des clins d’œil aussi bien à l’Iliade d’Homer qu’a Star wars.
Et quand on sait qu’ils ont dut créer les salles et les détruire au fur et à mesure de la réalisation du film, on se dit que ça a dut être un travail de titan.
Au final je vous encourage donc à aller voir ce film, il n’est pas disponible partout, mais le DVD est disponible depuis peu.
]]>Zombilenium c’est quoi ?
Ce n’est pas ce que vous imaginez, ce n’est pas un film d’apocalypse zombie ! Non, c’est un parc d’attraction.
Reprenons depuis le début. Zombilenium c’est une bande dessinée qui raconte l’histoire d’un parc d’attraction sur le thème de l’horreur. Et devinez quoi ? Ce parc se nomme Zombilenium ! C’est dingue ces coïncidences !
Commençons par le parc d’attraction. C’est un parc de loisirs sur le thème des zombies, vampires et autres monstres, mais ce ne sont pas des acteurs sous payés qui enfilent un costume en latex. Non ce sont des vrais monstres. C’est un concept, une sorte de réinsertion pour les morts vivants.
Dans le film comme dans la BD on suit le parcours du nouvel employé, pas très emballé d’être un monstre. Mais ca vaut toujours mieux que l’enfer.
Le film est une bonne adaptation de la BD et l’ambiance est bien rendue, et on reconnait le trait de Arthur De Pins qui signe la BD et le film. L’histoire est très classique, le parc ne fait pas assez de bénéfice pour survivre, et il faut alors faire appel à des investisseurs. C’est souvent dans les films que les parcs d’attraction, n’attirent pas assez de clients. On se demande alors pourquoi les gens veulent encore ouvrir des parcs ? Est ce que c’est pour la critique sociale ou pour faire passer un message anti piratage des films ? Ou simplement une métaphore de la vie, il faut évoluer, et ne pas rester figer sur les vieilles recettes ?
Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que les investisseurs sont toujours un peu coincés. Et qu’il ne faut pas les brusquer.
Rassurez vous, c’est un film pour toute la famille donc on sait que ca va bien finir.
Il y a juste une chose qui m’a perturbé durant tout le film. C’est la voiture de la sorcière. Elle conduit une Austin Mini, jusque là rien de particulier. Mais c’est une vraie voiture anglaise avec le volant du mauvais coté.
Car oui , entendons nous bien, c’est eux qui ont leur volant du mauvais côté, ce n’est pas un choix de vie ou autre, c’est juste qu’ils n’ont pas évolué depuis l’époque médiévale. Ils ont gardés la place de chauffeur compatible avec le port de l’épée et une reine ! Hé les mecs ils faut évoluer un peu !
Revenons à cette voiture, avec le volant à l’anglaise. Pourquoi une personne voudrait conduire une voiture anglaise en france ? Est ce pour nous dire que toutes les sorcières sont anglaises ? Est ce que le diable qui a offert cette voiture est anglais ? Est ce bien ça le message ? Nous prévenir face au danger de la perfide Albion ?
De plus la sorcière à un “A” symbole francais d’un conducteur débutant. Peut on avoir un “A” sur une voiture anglaise ?
Que de questions qui restent sans réponses dans ce film…
En conclusion, même si l’histoire est classique, la réalisation est bien faite, pas de faute de gout ; je recommande donc ce film, pour une sortie en famille.
]]>Et j’en ai profité pour réaliser une interview de Daniel Cohen directeur artistique du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. Cette interview vous la retrouvez sur le site du podcast capteurs d’écran le podcast cinéma dans lequel j’interviens.
Je vous envoie donc écouter cette interview, et pour vous allécher voici les points abordés.
Nous y parlons donc du festival, de ses 10 ans oui car ça fait déjà 10 ans que ça existe ! Vous pourrez découvrir les animations organisées pour l’occasion, drive in cinéma de plein air, cinéma sur l’eau, mais aussi le festival du jeu vidéo indépendant.
Et comme c’est un festival de cinéma, nous avons évoqué quelques films de la sélection :
]]>Tout commence avec un dealer un peu looser à qui on propose de monter en gamme. Mais je vous rassure ce n’est pas un thriller policier mais bien une comédie.
Et on s’en rend tout de suite compte grâce aux mauvais choix que fait notre héros. Par exemple aider son voisin un peu simplet qui tente d’agresser des punks. Enfin quand je dis punk c’est une expression imagée pour que vous vous représentiez les mecs, je ne voudrais pas choquer mes lecteurs punks.
Bref toujours est-il qu’en moins de 10 minutes de film le dealer se fait voler et son herbe et son pognon. Et quand on est dans le trafic de drogue ce n’est pas bon signe. Je dois avouer que quand on fait de la vente classique ce n’est pas cool non plus, mais en général on a des assurances pour ça. Et les dealers ont rarement ce genre d’assurances. Et oui ce sont des gens mal organisés. La preuve dans le film il garde tous son matos et son argent dans sa table basse. Il n’y a pas de meilleure cachette ? Et ne pas mettre ses œufs dans le même panier il connaît ?
Bon si ça avait été un champion il n’irai plus dans la rue pour vendre il serai à un autre niveau. Comme son boss en fait qui lui a un beau bureau avec derrière son bureau une verrière donnant sur : Un aquarium. Mais oui rien que ça. Et quand je dis aquarium pas le petit bol avec un poisson rouge ! Non un truc énorme avec des requins et un orque. Oui. Rien que ça. On sent tout de suite qu’il a dépensé sans compter.
Le boss trafiquant, on sent tout de suite que c’est un connard. On a envie de le baffer dès qu’il ouvre la bouche. Et il propose donc à notre héros un moyen de se racheter de tout l’argent qu’il a perdu. Il faut qu’il aille au Mexique récupérer “un peu” de drogue.
Bref on sent tout de suite que le “un peu” est une grosse quantité. Car on ne fait pas le voyage pour rien. Il se dit alors que traverser la frontière mexicaine avec sa tête de dealer dans sa voiture de dealer il va se faire repérer. Il décide donc de former une team ! Et pour ça il ne va pas bien loin. Son jeune voisin niais, c’est un peu de sa faute s’il est dans la merde donc autant le faire participer. La jeune fille qui zone dans le quartier qui est aussi liée à l’embrouille du début est aussi enrôlée. Et pour finir il lui faut une femme, et il embauche la strip teaseuse dont il est secrètement amoureux et qui vit en face de chez lui.
Voilà une team qui vend du rêve. Ils vont au Mexique se font charger la drogue. Et là on comprend que “un peu” c’est environ 2 tonnes. Ils en mettent partout dans tous les placards sous le lit partout. Et là me vient une question “ils avaient rien dans le camping-car ? “ du genre un truc à manger pour la route du retour ? non ?
Bref passons rapidement. Rapidement comme ils passent rapidement à la douane. Les doigts dans le nez avec un sombrero.
Et là on se dit c’est quand même rapide comme film 30 minutes et ils ont déjà fini leur mission. Mais c’est sans compter la filouterie du boss qui bien sûr a tenté de voler la drogue du trafiquant mexicain. Et s’il y a une chose qu’il ne faut pas faire c’est faire chier les trafiquants de drogue mexicains. Tous ceux qui ont vu desperados le savent.
Donc course poursuite, et comme il faut en rajouter une couche ils sympathisent avec d’autres campeurs-car, dont le gars est un flic de la brigade des stups.
Et c’est là que le film commence vraiment avec des quiproquos sexuels, une morsure d’araignée sur les testicules et un show de striptease improvisé. Des ficelles faciles me direz-vous, oui peut être mais toujours sympathique.
Et on se rassure à la fin un happy end, avec tout de même un twist final qui nous rappelle la belle morale américaine.
Je vous encourage à regarder ce film qui est dans la pure veine de film de drogue-sploitation, une belle comédie avec un message anti-drogue.
]]>Sous cet acronyme qui peut paraître barbare se cache simplement le festival européen du film fantastique de strasbourg. Vous trouverez sur leur site moults infos.
J’ai récupéré le lundi 28 aout le programme et je vais vous parler des films que j’ai repéré.
Soyons clair je n’ai vu aucun de ces films, je vais juste vous parler des films qui avec leur titre et leur pitch ont attiré mon attention
Le film d’ouverture “Ca”) une adaptation de Stephen King qui a l’air effrayante au possible. C’est pourquoi je n’irai pas la voir au cinéma pour éviter de me rouler en boule de peur au milieu du cinéma.
Dans la selection officielle j’ai repéré jupiter’s moon un film avec un migrant qui peut léviter. Du coup les frontières c’est un peu moins un problème. Un film de secte, the endless ; enfin un retour dans une secte. Les héros retournent dans une secte dont ils se sont évadés. J’ai dans l’idée une sorte de the village dans laquelle on retourne dans un endroit etrange.
Dans la selection cross-over : The little hours un film avec des nonnes un peu folles. On est loin de sister act, à mon avis.
Super dark times un groupe d’ado jouent ensemble et en tuent un malencontreusement. Une esthetique des années 90 qui pourrait faire penser que les jeunes de “Stranger things” ont mal tourné.
Dans les midnight movies : Game of death : un groupe d’ami jouent à un jeu de société qui les forcent à s’entretuer. Ca me parrait êtrange mais bon surement un successeur de jumanji.
Mayhem : un virus qui décuple la rage des gens se propage dans l’open space. Un film à aller voir avec ses collègues de boulot avant de les tuer.
Prey : Un lion tueur à amsterdam. Pourquoi pas je suis preneur.
Ron Goossens, low budget stuntman L’histoire d’un cascadeur qui devient une star des réseaux sociaux. Ca ne fait pas rêver mais c’est le même réalisateur que New kids nitro dont je vous engage à aller voir la bande annonce pour voir l’univers du réalisateur.
Scéance spéciale en avant première avec Zombilenium le film d’animation tiré de la Bande dessinée éponyme
Et une rétrospective humain 2.0 avec des films à aller voir si vous les avez raté au cinéma comme : Robocop, terminator 2, multiplicity, bienvenue à gattaca, Existenz.
L’invité cet année est William Friedkin. Même si vous ne le connaissez pas vous avez surement entendu parlé de certains de ces films, comme the french connection et surtout l’exorciste dont je vais peut être me laisser tenter d’aller le voir sur grand écran.
Voila ma première impression en regardant le programme, je vous en dit d’avantage rapidement.
]]>Dans les films de super-héros en général la franchise commence par une “Origin Story”. Une histoire qui raconte comment le personnage principal a eu ses pouvoirs. Bon au bout d’un moment ça peut être un peu redondant, on sait que Peter Parker s’est fait mordre par une araignée, c’est pas la peine de nous le remontrer encore une fois. Peut-être on se dit que le spectateur est un peu con et qu’il ne se souvient pas de l’histoire de Spiderman, qu’on est obligé de la raconter encore et encore. On ne peut pas non plus partir du principe que voilà il a ses pouvoirs et voici comment il a battu X ou Y (Y et X étant des méchants emblématiques de l’univers)
Autre dérive des films actuels, le “prequel” ou “ce qu’il s’est passé avant”. Pourquoi donc un préquel ? D’une part pour rester dans un même univers ; ça rassure le spectateur, et surtout le producteur. Ensuite si on fait une suite ca nécessite que les gens aient vu le premier sinon ils ne vont pas suivre voire pire se faire Spoiler le premier film. Alors on fait des histoires sur ce qu’il y a avant.
Dans le cas de Peter pan on avait déjà eu la suite avec le film Hook, on nous offre maintenant un prequel. Mais pourquoi ça ? En plus pour une histoire sans queue ni tête.
Donc les pirates du monde imaginaire viennent sur leurs bateaux volant capturer des enfants orphelins à Londres. Bon admettons, ça fait de la main d’œuvre pas cher. Justement il leur faut de la main d’œuvre pour creuser dans leur mine.
Et pour motiver les troupes, chaque soir le chef des pirates (attention il n’a pas de crochet ! Ce n’est pas le capitaine crochet) jette par-dessus bord 4 mineurs qui on fait des histoires. Je trouve que c’est quand même beaucoup de pertes 4 par jours. Je pense qu’un seul pour l’exemple devrait être assez. Mais bon comme ils en ont une armée de mineurs on peut en sacrifier quelques-uns.
C’est donc dans cette mine que Peter fait la connaissance de celui qui sera plus tard le capitaine crochet. Car oui dans ce préquel ils sont amis.
Mais voilà Peter est choisi pour être sacrifié sur l’autel du team-building et de la motivation de groupe. Et comme c’est des pirates il passe sur la planche. Sauf que là, point de mers remplie de requins, juste un précipice de 300m de profond. C’est moins classe mais tout aussi efficace. Mais bon rien ne se déroule comme prévu et Peter ne s’écrase pas comme une merde mais flotte.
S’en suit une course poursuite ou le méchant pirate poursuit crochet et Peter vers un pays de fée, car, c’est là que ça devient n’importe quoi, Peter serait le fils d’une fée et d’un humain. Et vu la taille de la fée clochette, le coït n’a pas dut être facile, mais bon on va me traiter d’enculeur de mouche (à juste titre) si je m’attarde sur ce détail.
Et en parlant de mouche celui-ci est aussi dans l’aventure, c’est un peu le seul qui a le même rôle que dans le film original, le sous fifre souffre-douleur inutile.
Et plus bizarre encore c’est que ce que cherchent les enfants dans la mine c’est un cristal qui “fondu” permet au chef des pirates de rester en vie. Une sorte d’élixir de jouvence mais cristallisé. On n’en sait pas pourquoi ça. La seule raison c’est qu’il fallait une occasion pour amener des enfants (dont Peter) dans ce pays imaginaire. Et quelle meilleur prétexte pour kidnapper des enfants, sinon que de les faire travailler, et de surcroît dans une mine.
Bref exploitation d’enfants test de Bechdel à 0, ce n’est pas trop la peine d’aller voir PAN. D’autant plus qu’à la fin Peter et crochet sont copains comme cochon.
Un préquel qui ne sert à rien. On n’apprend pas vraiment la jeunesse de Peter, on effleure à peine le personnage de Crochet. Retournez voir à nouveau le film de Disney
]]>Un beau film moral dont jean de la fontaine serait fier. Même si la morale de ce film est un peu floue.
Mais revenons au départ l’histoire du film, un petit lapin, oui c’est des personnages zoomorphes, comme ça on n’a pas de racisme, malin. Donc un petit lapin, ne veut pas devenir planteur de carotte comme ses parents, il veut devenir policier. Et là on se doute bien que dans un monde animal, un policier lapin ne doit pas être respecté.
Mais voilà une belle morale pour ce film, si on veut quelque chose et qu’on travaille dur, on peut atteindre cet objectif. C’est beau, ce n’est pas forcément vrai, mais c’est beau.
Et donc là on est à 15min du film, donc je me dis que ce ne doit pas être ça la morale. Car la morale vient en fin de film.
Je poursuis le film et là [spoiler] des animaux carnivores attaquent et mangent des pauvres petits herbivores. Alors que normalement ces animaux sont civilisés et ne s’entretuent pas. Vient donc toutes les aventures de ce petit lapin qui enquête sur ces meurtres. Pour au final apprendre que c’est le mouton (donc une proie) assistant du maire qui est le responsable.
Et je me dis que la morale de l’histoire c’est donc qu’il faut se méfier de tout le monde, que même quelqu’un qui paraît innocent peut tenter de nous arnaquer. Une morale un moins glamour que la première, mais au combien plus réaliste et utile ! Je suis en général confiant sur la nature humaine et je me dis que les gens ne sont pas forcément méchant. Je penche plus sur l’incompétence que sur la volonté de nuire.
Mais dans notre monde régit par l’argent et la recherche de gloire, les gens sont plus enclin à poignarder leur voisin pour s’élever que de s’entraider.
Point positif du film c’est que le héros et le méchant sont des femmes. Evoluant dans un monde quasiment totalement masculin, mais c’est déjà un mieux que rien.
Donc voilà un film avec deux morales une utopiste, une réaliste, à vous de choisir celle que vous retenez.
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