le gout de vous faire payer
Je vous ait déjà dit que je ne payais pas d’application pour mon téléphone ? Et bien je ne paye pas non plus la musique sur mon téléphone.
La plupart du temps j’écoute des podcasts, qui eux sont gratuits, mais de temps en temps un peu de musique est préférable, alors pour avoir la BO de ma vie j’ai plusieurs options. Soit je les ai en mp3 sur la mémoire interne de mon téléphone (depuis une copie de sauvegarde que je fais de CD de la médiathèque). Soit j’écoute sur spotify (en version gratuite)
La version gratuite de spotify permet d’écouter toute la musique que vous voulez, enfin presque. Car dans la version gratuite le mode aléatoire est obligatoire (jolie formule pour dire que ça fait chier), oui car dans un album un artiste à normalement réfléchi à un enchainement entre les titres de l’album, et là spotify casse tout. Ensuite on se dit, de toutes façons moi je n’écoute que les chansons qui me plaisent et j’en ai fait une playlist “total-megamix-du meilleur- bestof” sur laquelle il n’y a que des bonnes chansons. Mais quand on cherche une chanson particulière on passe à la suivante, puis à la suivante etc. Et on se rend compte qu’au bout de 6 passages à la piste suivante il n’est plus possible de passer. Alors on se dit qu’on va être malin on va créer une playlist avec 5 chansons comme ça on pourra facilement écouter juste une chanson, celle que l’on veut au cas où.
Mais les ingénieurs de chez spotify y ont aussi pensé et si vous faite une playlist de moins de 15 titres ils vous “proposent” (une proposition un peu imposée) un titre.
Bref ils font tout pour que l’on paye.
Et le meilleur moyen reste encore de mettre de la pub. Et de la pub non ciblée bien sûr ! C’est tellement drôle. Vous êtes tranquillement en train d’écouter du Chopin pour vous relaxer, et là une pub pour les meilleurs tubes R&B vous crie dans les oreilles.
la pub incriminée
Mais il y a parmi les pubs qui me propose d’écouter des trucs que je n’ai pas envie, une pub qui m’amuse, je me permets de vous la partager :
“ Il y a des artistes qui suivent avec passion leur instinct musical, sans faire de compromis. Le groupe disclosure est de ceux-là.
Tout commence pour eux dans le studio d’enregistrement de leur père.
Aujourd’hui ils enthousiasment des dizaines de milliers de fans. Avec beaucoup d’autres ils ont inspiré la conception des casques momentum_de_senheiserr. Le dernier modèle le momentum in ear privilégie lui aussi un son d’exception.
blabla cliquez sur la bannière. ”
Ça commence bien on me parle d’artistes qui ne font pas de compromis. Ça montre que c’est des gens engagés avec un discours cohérent et militant. Et puis on nous dit “tout commence pour eux dans le studio d’enregistrement de leur père.” Dans le genre on a trop galéré pour débuter dans la musique on repassera. Donc tu ne fais pas de compromis, mais ton père dirige le studio d’enregistrement dans lequel tu enregistre. C’est un peu contradictoire non ?
Maintenant on me parle de leur fan, très bien j’espère que ce n’est pas juste des likes facebook, car ça c’est un peu facile à avoir.
Et ensuite vient la vraie réclame. La mise en avant du produit, le casque momentum de Sennheiser (je l’ai cité 2 fois si avec ça je n’en reçois pas un exemplaire je rends mon tablier de blogueur). Et on se dit alors quel rapport en Disclosure et le casque momentum ? Tout réside dans la petite phrase : “Ils ont inspiré la conception du casque momentum” (3 fois !!)
Mais le petit complément qui fait mal c’est “avec beaucoup d’autres”. “Beaucoup” c’est combien ? 10 ? 20 ? 30 autres artistes ?
Et on va me faire croire qu’ils ont participé à ce projet eux qui ne font pas de compromis ?
Et si il y a beaucoup d’autres artistes qui ont participé à la création de ce casque; le casque momentum de Sennheiser; pourquoi parler de disclosure et pas des autres ?
Ah oui je sais rappelez-vous “le studio d’enregistrement de leur père”. Comme quoi quand tu veux réussir il vaut mieux avoir une famille bien placé et ce n’est pas DJ_Mozey qui va me contredire.