Je ne vais pas faire un article sur l’attentat de Charlie Hebdo, je fais ce blog pour me divertir et vous divertir, pas pour prendre des positions politiques.
Et si ?
Mais je me pose une question : Si j’avais été menacé de mort suite à un article sur mon blog, est ce que j’aurais continué ???
Déjà à la différence d’un journal qui une fois imprimé est bien réel, un blog peut évoluer, on peut faire disparaitre un article très facilement. Même si il peut toujours en rester une trace (les bot de Google qui scannent et archivent les pages internet ou une capture d’écran d’un internaute)
On ne m’a encore jamais demandé de retiré un article, en même temps les 50 personnes qui lisent mon blog doivent me connaitre personnellement et ne me veulent pas de mal (enfin je l’espère)
Dans ma réflexion, ma première pensée fut de me dire, mais qui me voudrait du mal, je ne fais que de l’humour. Mais eux aussi ne faisaient que de l’humour.
Je ne suis pas aussi engagé qu’eux quand même. Mais qui sait comment les choses peuvent tourner, qui sait de quoi je parlerai la prochaine fois !
Avant cet attentat j’aurais, si on m’avait fait des menaces de mort, j’aurais surement continué. L’exemple de Salman Rushdie plaidait en ce sens. Il est menacé de mort depuis 30 ans et il est toujours en vie. Donc je pense que j’aurais continué, et avec le sourire.
Mais après cet attentat, je ne sais plus…
Est-ce que je continuerai malgré une menace de mort, sachant que ça arrive vraiment, là à coté de nous !! J’aimerais dire OUI. Mais honnêtement, je ne pense pas avoir assez de force pour continuer malgré des menaces. J’aime trop ma vie, mon confort. Mais si le prix d’arrêter revenait aussi à renoncer à mon confort…
De toutes façons on ne saura pas, enfin tant que je n’aurais pas été réellement menacé de mort on ne saura pas ce que je ferais. Je vais donc dire : On ne saura JAMAIS
Car comme le disait le trio Philosophique FGJ : “Si j’étais né en 17 à Leidenstadt… Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j’avais été allemand”
Je préfère ne pas avoir à faire ce choix et c’est pour ça que je dis :