Fais donc ca !

Le blog de ddschutz.

The Lone Ranger

I’m a poor lonesome cowboy…

Ou comment créer une légende.

Pour une bonne légende, il vous faut un héros masqué, un méchant antipathique, une femme à séduire, un acolyte plus ou moins faire-valoir. Et pour finir un être mystique.

Et ici l’être mystique est un indien joué par Johnny Depp. Vous vous souvenez dans Wayne’s world 2 quand ils parlent d’un indien zarbi à moitié à poil ? Et bien il se trouve dans ce film, suis les traits de Johnny Depp, qui nous fait du Johnny Depp. Un jack Sparrow, mais en slip d’indien.

Et pour rajouter au mystère, il a des peintures de guerres. Enfin je dis peinture de guerre mais on dirait plutôt qu’il s’est étalé de la fiente de pigeon sur le visage et l’a laissé séché. Et pour rajouter au mystère, il a une coiffé orné d’un oiseau mort. Un superbe corbeau noir d’ébène qui joue très bien le mort.

Mort comme le niveau de suspense du film. L’histoire est d’un classique à faire peur, des ficelles usées jusqu’à la corde, des rebondissements tellement prévisibles. Rien de neuf dans ce western plat.

Une attaque de train, une mine d’or, du vu et revu. Le côté un peu surnaturel, qui a sorti du lot le film Blueberry, est aussi tenté avec l’esprit du cheval qui ressuscite un des héros, mais ça n’accroche pas.

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Une soupe et au lit

C’est de la soupe, un truc pas mauvais, les ingrédients sont là ; mais il n’y a pas un truc qui ressort, qui nous fait dire que c’est exceptionnel.

La preuve, j’ai vu ce film il y a environ 1 mois et j’ai bien du mal à me refaire l’histoire en tête tellement le film m’est passé au travers.

Et si on regarde son score au niveau du test de Bechdel c’est le zéro. Il n’y a qu’une seule femme qui qui est clairement nommée, et c’est la femme que le héros convoite.

A part si vous êtes des fans de Johnny Depp, et si c’est le cas vous l’avez surement déjà vu (le film date de 2013), sinon ce n’est pas la peine de s’arrêter sur ce film.

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