Fais donc ca !

Le blog de ddschutz.

Little Evil

Les enfants des autres c’est toujours le problème. On le sait bien ses enfants à soi c’est les plus beaux, les meilleurs, les plus intelligents ; mais les enfants des autres c’est toujours c’est toujours une plaie.

Alors lorsque l’on épouse quelqu’un qui a déjà un enfant d’une autre relation, on ne peut pas fuir cet enfant, et la cohabitation peut parfois être difficile.

D’autant plus quand cet enfant à des comportements un peu étranges. Comme regarder la neige sur la tv, vivre dans le noir, parler avec une voix de démon, ou même vous enterrer vivant au fond du jardin.

Avant d’aller plus loin je voudrai revenir sur cette histoire de neige à la TV, il ne regarde pas un paysage alpin en hiver, il regarde un brouillard numérique produit par une non réception de signal. D’ailleurs de nos jours avec la TNT il n’est plus possible de voir cette “neige”, l’écran affiche juste “no signal” qui est quand même bien moins flippant.

Ce petit garçon qui a un comportement étrange est-il la réincarnation de l’Antéchrist ? Ou simplement un enfant avec des problèmes comportementaux ? Voilà la question que l’on se pose durant tout le film, en particulier au moment où il assomme et enterre vivant le beau-père.

Je vous rassure on a la réponse dans le film, mais je ne vais pas vous spoiler, mais plutôt vous encourager à regarder ce film.

Un beau film où l’on parle de famille recomposée, avec humour, mais en n’oubliant pas que les enfants sont aussi secoués après une rupture et un remariage.

J’ai bien aimé le groupe d’entraide pour les parents qui ont épousé un conjoint qui a un enfant d’une précédente union. À la manière d’un groupe d’alcooliques anonymes, ils racontent leurs mésaventures avec ces enfants.

Un bon film qui mêle humour, comédie sentimentale, et film d’horreur. À rajouter sur votre liste de film à voir sur Netflix.

Captain America Winter Soldier

Le second captain América, qui n’est malheureusement pas au niveau du premier.

Dans ce second film captain America doit combattre une menace interne au shield. Qui pour nous protéger a créé une arme qui peut déterminer si on va faire un crime, c’est arme est couplé avec moult lasers ou missile, enfin quelque-chose qui peut tuer. Et d’ailleurs Hydra va s’en servir pour créer un monde plus pur

Captain America qui a déjà vu ça avec les nazi avant sa congélation (il n’y a pas à redire, ils font du bon boulot chez Picard) veut éviter cette dérive, et va tenter de les en empêcher.

Et attention spoilers ! Il va y arriver ! Bien sûr ça ne va pas être facile, bien sûr ça va se finir à la dernière seconde, mais on a droit à un méga happy end a la fin.

Il faut croire que les films de super héros ne me plaisent plus. Car je me suis un peu ennuyé.

Un truc qui me dérange dans ces films en général, c’est le fait que lors du combat final on va faire 2 groupes avec chacun une mission (souvent la même mais à 2 endroits différents), d’un côté le super héros, et de l’autre une armée de figurants militaires ou non, enfin tout le monde est dans l’autre groupe. Notre super-héros, celui dont le nom est sur l’affiche il fait sa partie, dans le temps imparti, et ça se passe plutôt bien. Et quand il a fini il demande des news de l’autre groupe, et ça ne se passe pas très bien. Il va alors y aller pour régler le problème et réussir la mission à lui tout seul.

Mais alors pourquoi à chaque fois on envoie d’autres gens se faire chier à rater une mission ? On ne peut pas leur dire « bon les gars ce coup-ci captain America va faire tout le boulot, vous vous allez faire une belle grosse diversion »

On aurai gagné du temps et le plan fonctionnait aussi. Sans compter la baisse de motivation des troupes si on les envoie au charbon et qu’à chaque fois c’est le héros qui finit et qui récupère les lauriers.

Une idéologie de la réussite en solitaire, qui n’est pas compatible avec un message de solidarité et d’entre aide.

Vous l’avez donc compris, je ne suis pas fan de captain America, et ce film n’a pas réussi à me réconcilier avec l’homme congelé…

Une Famille Tres Moderne

Après la bonne expérience du film les Millers, j’ai enchainé avec cet autre film mettant en vedette l’ex héroïne de la série Friends

C’est surtout parce que l’algorithme de Netflix me l’a proposé. Partons donc avec Kassie une femme moderne qui ne s’encombre pas d’un compagnon inutile, en gros elle est célibataire. Son confident c’est Wally, enfin c’est lui qui reste même après s’être fait friendzoné. Il y a toujours un espoir…

Kassie, sentant son horloge biologique tourner, décide contre l’avis de tous d’avoir un enfant. Mais oui c’est tellement bien d’être mère célibataire, tout le monde en rêve.

Et comme c’est une new-yorkaise un peu bobo elle décide de faire de son insémination une fête. Elle invite ses amis, un médecin et le donneur. Tout ce qu’il faut pour une soirée réussie.

Et là, on le voit venir à des kilomètre le meilleur ami va donc échanger son sperme avec celui du donneur. Mais oui qui ferai la différence entre 2 gobelets de semence ? Pas le médecin qui procède à l’insémination en tous cas.

Toujours est-il que pour s’occuper de son enfant Kassie retourne chez sa mère à la campagne. Et cela pendant 7 ans. On critique le système de santé des USA, mais ils ont quand même des sacrés congé maternités.

Donc ellipse de 7 ans et elle revient à New York. Oui vivre des aides sociales c’est bien joli, mais quand on est bobo on a besoin de s’acheter des trucs inutiles ou le dernier IPhone et du coup ce n’est pas facile.

Elle revient et retrouve son meilleur ami. Meilleur ami qui découvre le fils de Kassie. Donc meilleur ami, mais qui n’est jamais passé la voir à la campagne en 7 ans ; c’est des amis comme on les aime, qui vous ignorent dès que l’on est à plus de 20km.

On découvre bientôt que le petit est timide et névrosé, comme son père bio, le meilleur ami je vous le rappelle. Alors comme ça être timide et névrosé c’est héréditaire ?? Et pour bien que l’on comprenne que c’est son fils, il a les mêmes tics.

Je crois que le scénariste de ce film un peu trop séché les cours de bio !

Donc à partir de là, on sent venir le chemin classique, Wally va se rendre compte (et se souvenir) que c’est son fils, et va vouloir le récupérer et l’élever. Maintenant qu’il n’y a plus besoin de changer les couches c’est facile !

Je vous encourage à éviter ce film qui fait fit de 100 ans de psychanalyse, et qui fait l’apologie des liens de sang. Je me mets à la place de l’enfant, j’ai 7 ans et un mec vient me dire qu’il est mon père et qu’on va être une famille avec ma mère, je lui dire pas dans les bras en disant “papa !” J’appelle plutôt le Pedobear !

Le film n’est pas marrant, pas attendrissant, retourner voir les saisons de Friends plutôt que ça. Et quand on sait que je ne suis pas fan de Friends, ça veut tout dire…

Dave Made a Maze

Dans ce film comme son nom l’indique Dave à fait un labyrinthe.

Ce film était passé sous mon radar à la lecture du programme du FEFFS ; mais lors de la conférence de presse, Daniel Cohen le directeur du festival, l’a tellement bien vendu que je l’ai rajouté à mon programme.

Je suis donc allé voir ce film qui en plus était dans la compétition officielle. On a donc reçu un petit papier et un crayon pour pouvoir voter pour le film en fin de projection.

Revenons au film, la copine de Dave rentre après un weekend passé hors de la maison et découvre que Dave a créé un labyrinthe en carton au milieu du salon. Il nous annonce alors que c’est bien plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur, un peu comme un Tardis.

Contre la recommandation de Dave elle appelle des amis et décident d’entrer dans le labyrinthe en carton. Et c’est là que ça dégénère.

Car oui le labyrinthe est plus grand et est très dangereux. C’est surtout un autre monde où tout est fait de papier et de carton.

On se rend compte rapidement que c’est dangereux quand une de leur amie se fait décapiter par une scie. Et là on comprend que l’on est parti pour un autre monde car ce n’est pas du sang qui jailli du cou mais des confettis rouges.

On suit alors ce groupe d’ami de salle en salle comme des aventuriers d’un jeu d’aventure qui entrent dans une nouvelle salle en ne sachant pas sur quoi ils vont tomber. Et dans chaque pièce une nouvelle étape les attend vers la sortie.

On note des clins d’œil aussi bien à l’Iliade d’Homer qu’a Star wars.

Et quand on sait qu’ils ont dut créer les salles et les détruire au fur et à mesure de la réalisation du film, on se dit que ça a dut être un travail de titan.

Au final je vous encourage donc à aller voir ce film, il n’est pas disponible partout, mais le DVD est disponible depuis peu.

Zombilenium

Grâce au FEFFS, j’ai pu assister en avant première à la projection du film Zombilenium.

Zombilenium c’est quoi ?

Ce n’est pas ce que vous imaginez, ce n’est pas un film d’apocalypse zombie ! Non, c’est un parc d’attraction.

Reprenons depuis le début. Zombilenium c’est une bande dessinée qui raconte l’histoire d’un parc d’attraction sur le thème de l’horreur. Et devinez quoi ? Ce parc se nomme Zombilenium ! C’est dingue ces coïncidences !

Commençons par le parc d’attraction. C’est un parc de loisirs sur le thème des zombies, vampires et autres monstres, mais ce ne sont pas des acteurs sous payés qui enfilent un costume en latex. Non ce sont des vrais monstres. C’est un concept, une sorte de réinsertion pour les morts vivants.

Dans le film comme dans la BD on suit le parcours du nouvel employé, pas très emballé d’être un monstre. Mais ca vaut toujours mieux que l’enfer.

Le film est une bonne adaptation de la BD et l’ambiance est bien rendue, et on reconnait le trait de Arthur De Pins qui signe la BD et le film. L’histoire est très classique, le parc ne fait pas assez de bénéfice pour survivre, et il faut alors faire appel à des investisseurs. C’est souvent dans les films que les parcs d’attraction, n’attirent pas assez de clients. On se demande alors pourquoi les gens veulent encore ouvrir des parcs ? Est ce que c’est pour la critique sociale ou pour faire passer un message anti piratage des films ? Ou simplement une métaphore de la vie, il faut évoluer, et ne pas rester figer sur les vieilles recettes ?

Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que les investisseurs sont toujours un peu coincés. Et qu’il ne faut pas les brusquer.

Rassurez vous, c’est un film pour toute la famille donc on sait que ca va bien finir.

Il y a juste une chose qui m’a perturbé durant tout le film. C’est la voiture de la sorcière. Elle conduit une Austin Mini, jusque là rien de particulier. Mais c’est une vraie voiture anglaise avec le volant du mauvais coté.

Car oui , entendons nous bien, c’est eux qui ont leur volant du mauvais côté, ce n’est pas un choix de vie ou autre, c’est juste qu’ils n’ont pas évolué depuis l’époque médiévale. Ils ont gardés la place de chauffeur compatible avec le port de l’épée et une reine ! Hé les mecs ils faut évoluer un peu !

Revenons à cette voiture, avec le volant à l’anglaise. Pourquoi une personne voudrait conduire une voiture anglaise en france ? Est ce pour nous dire que toutes les sorcières sont anglaises ? Est ce que le diable qui a offert cette voiture est anglais ? Est ce bien ça le message ? Nous prévenir face au danger de la perfide Albion ?

De plus la sorcière à un “A” symbole francais d’un conducteur débutant. Peut on avoir un “A” sur une voiture anglaise ?

Que de questions qui restent sans réponses dans ce film…

En conclusion, même si l’histoire est classique, la réalisation est bien faite, pas de faute de gout ; je recommande donc ce film, pour une sortie en famille.

FEFFS Interview

J’ai eu l’honneur il y a deux semaines d’assister à la conférence de presse du festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.

Et j’en ai profité pour réaliser une interview de Daniel Cohen directeur artistique du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. Cette interview vous la retrouvez sur le site du podcast capteurs d’écran le podcast cinéma dans lequel j’interviens.

Je vous envoie donc écouter cette interview, et pour vous allécher voici les points abordés.

Nous y parlons donc du festival, de ses 10 ans oui car ça fait déjà 10 ans que ça existe ! Vous pourrez découvrir les animations organisées pour l’occasion, drive in cinéma de plein air, cinéma sur l’eau, mais aussi le festival du jeu vidéo indépendant.

Et comme c’est un festival de cinéma, nous avons évoqué quelques films de la sélection :

Les Millers

Une famille recomposée c’est pas facile alors une famille composée..

Tout commence avec un dealer un peu looser à qui on propose de monter en gamme. Mais je vous rassure ce n’est pas un thriller policier mais bien une comédie.

Et on s’en rend tout de suite compte grâce aux mauvais choix que fait notre héros. Par exemple aider son voisin un peu simplet qui tente d’agresser des punks. Enfin quand je dis punk c’est une expression imagée pour que vous vous représentiez les mecs, je ne voudrais pas choquer mes lecteurs punks.

Bref toujours est-il qu’en moins de 10 minutes de film le dealer se fait voler et son herbe et son pognon. Et quand on est dans le trafic de drogue ce n’est pas bon signe. Je dois avouer que quand on fait de la vente classique ce n’est pas cool non plus, mais en général on a des assurances pour ça. Et les dealers ont rarement ce genre d’assurances. Et oui ce sont des gens mal organisés. La preuve dans le film il garde tous son matos et son argent dans sa table basse. Il n’y a pas de meilleure cachette ? Et ne pas mettre ses œufs dans le même panier il connaît ?

Bon si ça avait été un champion il n’irai plus dans la rue pour vendre il serai à un autre niveau. Comme son boss en fait qui lui a un beau bureau avec derrière son bureau une verrière donnant sur : Un aquarium. Mais oui rien que ça. Et quand je dis aquarium pas le petit bol avec un poisson rouge ! Non un truc énorme avec des requins et un orque. Oui. Rien que ça. On sent tout de suite qu’il a dépensé sans compter.

Le boss trafiquant, on sent tout de suite que c’est un connard. On a envie de le baffer dès qu’il ouvre la bouche. Et il propose donc à notre héros un moyen de se racheter de tout l’argent qu’il a perdu. Il faut qu’il aille au Mexique récupérer “un peu” de drogue.

Bref on sent tout de suite que le “un peu” est une grosse quantité. Car on ne fait pas le voyage pour rien. Il se dit alors que traverser la frontière mexicaine avec sa tête de dealer dans sa voiture de dealer il va se faire repérer. Il décide donc de former une team ! Et pour ça il ne va pas bien loin. Son jeune voisin niais, c’est un peu de sa faute s’il est dans la merde donc autant le faire participer. La jeune fille qui zone dans le quartier qui est aussi liée à l’embrouille du début est aussi enrôlée. Et pour finir il lui faut une femme, et il embauche la strip teaseuse dont il est secrètement amoureux et qui vit en face de chez lui.

Voilà une team qui vend du rêve. Ils vont au Mexique se font charger la drogue. Et là on comprend que “un peu” c’est environ 2 tonnes. Ils en mettent partout dans tous les placards sous le lit partout. Et là me vient une question “ils avaient rien dans le camping-car ? “ du genre un truc à manger pour la route du retour ? non ?

Bref passons rapidement. Rapidement comme ils passent rapidement à la douane. Les doigts dans le nez avec un sombrero.

Et là on se dit c’est quand même rapide comme film 30 minutes et ils ont déjà fini leur mission. Mais c’est sans compter la filouterie du boss qui bien sûr a tenté de voler la drogue du trafiquant mexicain. Et s’il y a une chose qu’il ne faut pas faire c’est faire chier les trafiquants de drogue mexicains. Tous ceux qui ont vu desperados le savent.

Donc course poursuite, et comme il faut en rajouter une couche ils sympathisent avec d’autres campeurs-car, dont le gars est un flic de la brigade des stups.

Et c’est là que le film commence vraiment avec des quiproquos sexuels, une morsure d’araignée sur les testicules et un show de striptease improvisé. Des ficelles faciles me direz-vous, oui peut être mais toujours sympathique.

Et on se rassure à la fin un happy end, avec tout de même un twist final qui nous rappelle la belle morale américaine.

Je vous encourage à regarder ce film qui est dans la pure veine de film de drogue-sploitation, une belle comédie avec un message anti-drogue.

FEFFS 1ere Impression

FEFFS

Sous cet acronyme qui peut paraître barbare se cache simplement le festival européen du film fantastique de strasbourg. Vous trouverez sur leur site moults infos.

J’ai récupéré le lundi 28 aout le programme et je vais vous parler des films que j’ai repéré.

Soyons clair je n’ai vu aucun de ces films, je vais juste vous parler des films qui avec leur titre et leur pitch ont attiré mon attention

Le film d’ouverture “Ca”) une adaptation de Stephen King qui a l’air effrayante au possible. C’est pourquoi je n’irai pas la voir au cinéma pour éviter de me rouler en boule de peur au milieu du cinéma.

Dans la selection officielle j’ai repéré jupiter’s moon un film avec un migrant qui peut léviter. Du coup les frontières c’est un peu moins un problème. Un film de secte, the endless ; enfin un retour dans une secte. Les héros retournent dans une secte dont ils se sont évadés. J’ai dans l’idée une sorte de the village dans laquelle on retourne dans un endroit etrange.

Dans la selection cross-over : The little hours un film avec des nonnes un peu folles. On est loin de sister act, à mon avis.

Super dark times un groupe d’ado jouent ensemble et en tuent un malencontreusement. Une esthetique des années 90 qui pourrait faire penser que les jeunes de “Stranger things” ont mal tourné.

Dans les midnight movies : Game of death : un groupe d’ami jouent à un jeu de société qui les forcent à s’entretuer. Ca me parrait êtrange mais bon surement un successeur de jumanji.

Mayhem : un virus qui décuple la rage des gens se propage dans l’open space. Un film à aller voir avec ses collègues de boulot avant de les tuer.

Prey : Un lion tueur à amsterdam. Pourquoi pas je suis preneur.

Ron Goossens, low budget stuntman L’histoire d’un cascadeur qui devient une star des réseaux sociaux. Ca ne fait pas rêver mais c’est le même réalisateur que New kids nitro dont je vous engage à aller voir la bande annonce pour voir l’univers du réalisateur.

Scéance spéciale en avant première avec Zombilenium le film d’animation tiré de la Bande dessinée éponyme

Et une rétrospective humain 2.0 avec des films à aller voir si vous les avez raté au cinéma comme : Robocop, terminator 2, multiplicity, bienvenue à gattaca, Existenz.

L’invité cet année est William Friedkin. Même si vous ne le connaissez pas vous avez surement entendu parlé de certains de ces films, comme the french connection et surtout l’exorciste dont je vais peut être me laisser tenter d’aller le voir sur grand écran.

Voila ma première impression en regardant le programme, je vous en dit d’avantage rapidement.

Pan T Es Mort

Pan, non pas le faun de la mythologie grecque, non la référence à Peter

Dans les films de super-héros en général la franchise commence par une “Origin Story”. Une histoire qui raconte comment le personnage principal a eu ses pouvoirs. Bon au bout d’un moment ça peut être un peu redondant, on sait que Peter Parker s’est fait mordre par une araignée, c’est pas la peine de nous le remontrer encore une fois. Peut-être on se dit que le spectateur est un peu con et qu’il ne se souvient pas de l’histoire de Spiderman, qu’on est obligé de la raconter encore et encore. On ne peut pas non plus partir du principe que voilà il a ses pouvoirs et voici comment il a battu X ou Y (Y et X étant des méchants emblématiques de l’univers)

Autre dérive des films actuels, le “prequel” ou “ce qu’il s’est passé avant”. Pourquoi donc un préquel ? D’une part pour rester dans un même univers ; ça rassure le spectateur, et surtout le producteur. Ensuite si on fait une suite ca nécessite que les gens aient vu le premier sinon ils ne vont pas suivre voire pire se faire Spoiler le premier film. Alors on fait des histoires sur ce qu’il y a avant.

Dans le cas de Peter pan on avait déjà eu la suite avec le film Hook, on nous offre maintenant un prequel. Mais pourquoi ça ? En plus pour une histoire sans queue ni tête.

Donc les pirates du monde imaginaire viennent sur leurs bateaux volant capturer des enfants orphelins à Londres. Bon admettons, ça fait de la main d’œuvre pas cher. Justement il leur faut de la main d’œuvre pour creuser dans leur mine.

Et pour motiver les troupes, chaque soir le chef des pirates (attention il n’a pas de crochet ! Ce n’est pas le capitaine crochet) jette par-dessus bord 4 mineurs qui on fait des histoires. Je trouve que c’est quand même beaucoup de pertes 4 par jours. Je pense qu’un seul pour l’exemple devrait être assez. Mais bon comme ils en ont une armée de mineurs on peut en sacrifier quelques-uns.

C’est donc dans cette mine que Peter fait la connaissance de celui qui sera plus tard le capitaine crochet. Car oui dans ce préquel ils sont amis.

Mais voilà Peter est choisi pour être sacrifié sur l’autel du team-building et de la motivation de groupe. Et comme c’est des pirates il passe sur la planche. Sauf que là, point de mers remplie de requins, juste un précipice de 300m de profond. C’est moins classe mais tout aussi efficace. Mais bon rien ne se déroule comme prévu et Peter ne s’écrase pas comme une merde mais flotte.

S’en suit une course poursuite ou le méchant pirate poursuit crochet et Peter vers un pays de fée, car, c’est là que ça devient n’importe quoi, Peter serait le fils d’une fée et d’un humain. Et vu la taille de la fée clochette, le coït n’a pas dut être facile, mais bon on va me traiter d’enculeur de mouche (à juste titre) si je m’attarde sur ce détail.

Et en parlant de mouche celui-ci est aussi dans l’aventure, c’est un peu le seul qui a le même rôle que dans le film original, le sous fifre souffre-douleur inutile.

Et plus bizarre encore c’est que ce que cherchent les enfants dans la mine c’est un cristal qui “fondu” permet au chef des pirates de rester en vie. Une sorte d’élixir de jouvence mais cristallisé. On n’en sait pas pourquoi ça. La seule raison c’est qu’il fallait une occasion pour amener des enfants (dont Peter) dans ce pays imaginaire. Et quelle meilleur prétexte pour kidnapper des enfants, sinon que de les faire travailler, et de surcroît dans une mine.

Bref exploitation d’enfants test de Bechdel à 0, ce n’est pas trop la peine d’aller voir PAN. D’autant plus qu’à la fin Peter et crochet sont copains comme cochon.

Un préquel qui ne sert à rien. On n’apprend pas vraiment la jeunesse de Peter, on effleure à peine le personnage de Crochet. Retournez voir à nouveau le film de Disney

Zootopia

I belive i can fly !

Un beau film moral dont jean de la fontaine serait fier. Même si la morale de ce film est un peu floue.

Mais revenons au départ l’histoire du film, un petit lapin, oui c’est des personnages zoomorphes, comme ça on n’a pas de racisme, malin. Donc un petit lapin, ne veut pas devenir planteur de carotte comme ses parents, il veut devenir policier. Et là on se doute bien que dans un monde animal, un policier lapin ne doit pas être respecté.

Mais voilà une belle morale pour ce film, si on veut quelque chose et qu’on travaille dur, on peut atteindre cet objectif. C’est beau, ce n’est pas forcément vrai, mais c’est beau.

Et donc là on est à 15min du film, donc je me dis que ce ne doit pas être ça la morale. Car la morale vient en fin de film.

Je poursuis le film et là [spoiler] des animaux carnivores attaquent et mangent des pauvres petits herbivores. Alors que normalement ces animaux sont civilisés et ne s’entretuent pas. Vient donc toutes les aventures de ce petit lapin qui enquête sur ces meurtres. Pour au final apprendre que c’est le mouton (donc une proie) assistant du maire qui est le responsable.

Et je me dis que la morale de l’histoire c’est donc qu’il faut se méfier de tout le monde, que même quelqu’un qui paraît innocent peut tenter de nous arnaquer. Une morale un moins glamour que la première, mais au combien plus réaliste et utile ! Je suis en général confiant sur la nature humaine et je me dis que les gens ne sont pas forcément méchant. Je penche plus sur l’incompétence que sur la volonté de nuire.

Mais dans notre monde régit par l’argent et la recherche de gloire, les gens sont plus enclin à poignarder leur voisin pour s’élever que de s’entraider.

Point positif du film c’est que le héros et le méchant sont des femmes. Evoluant dans un monde quasiment totalement masculin, mais c’est déjà un mieux que rien.

Donc voilà un film avec deux morales une utopiste, une réaliste, à vous de choisir celle que vous retenez.