Fais donc ca !

Le blog de ddschutz.

Momies vs Zombies

En discutant avec le scorpion masqué… Quand je dis le scorpion masqué je parle bien du community manager de l’éditeur de jeux @scorpionmasque, je ne parle pas d’un super héros dont le film va habilement sortir avant noël. Enfin je dis que ce n’est pas un super héros, mais je n’en sais rien, d’ailleurs son identité est secrète et je ne l’ai jamais vu.

Bref à l’occasion de son prochain jeu intégrant des momies, nous parlions momies et zombies sur twitter, et je me disais qu’une réflexion de la sorte nécessitait plus de 140 caractères.

momie (credit image : www.scorpionmasque.com )

Zombie vs Momie

Tout d’abord quand je parle de momie, je ne parle pas d’un corps embaumé, je parle du corps embaumé revenu à la vie. Et souvent revenu à la vie longtemps après sa date de péremption. La fameuse momie égyptienne de notre culture populaire.

Oui car la différence entre le zombie et la momie c’est son age. Le zombie est en général assez frais. Je veux dire qu’un zombie, s’il ne croise pas le héros du film peut vivre un petit bout de temps, mais en général après 3 ans sont état de décomposition est tel qu’il meurt (ou re-meurt) de sa belle mort. Alors qu’une momie, grâce à son embaumement peut tenir des dizaines d’années. Et en général elle ne se relevé que lorsque l’on vient la déranger, c’est à dire des centaines d’années plus tard.

D’ailleurs la façon dont ils reviennent à la vie est différente. En même temps les zombies ont déjà tellement de manière d’apparaitre, entre les épidémies, les bactéries alien ou le prêtre vaudou ca fait déjà pas mal de possibilités. Alors que les momies c’est un peu plus flou, l’embaumement est-il magique ? Les égyptiens préparaient le corps pour le voyage, et cette préparation était religieuse ou magique. Mais le réveil de la momie est souvent une malédiction. De là à dire que la malédiction fait partie intégrante de l’embaumement il n’y a qu’un pas.

L’origine

Même s’ils viennent à l’origine tous deux d’Afrique, et étaient déjà connu au moyen Age, ils ne sont célèbres que depuis moins longtemps.

Le fait que les momies reviennent à la vie est un fantasme de malédiction qui date à mon avis de l’époque où les grandes puissances européennes ramenèrent des momies dans leurs musées. Et les zombies, avant d’être mondialement connus grâce à Roméro et “la nuit des morts vivants” sont connus par le vaudou haïtien. C’est pour ça qu’à mon avis les momies sont un mythe un peu plus ancien en Europe alors que les zombies arrivent d’abord en Amérique avant de coloniser l’Europe.

Mais alors qui gagne ?

Entre un combat entre momies et zombie ? Qui gagnerai ? D’un côté les zombies ont la supériorité numérique, au pire un petit passage au centre commercial un dimanche avant noël et leur horde sera innombrable. D’un autre coté la momie est bien seule, mais elle dispose de pouvoir liés à sa malédiction qui la rendre sacrément forte.

J’attendrais donc le film “Momie vs Zombie l’affrontement ultime des revenants” qui nous donnera surement une réponse. Bien qu’à mon avis le vrai perdant sera l’humain qui subira les dommages collatéraux.

Et vous êtes-vous plutôt Zombie ou Momie ??

Paris en Sang

Je n’ai pas trop l’envie de vous faire un article sur un film débile ou une analyse décalée d’un phénomène de société cette semaine.

Les événements de vendredi à Paris ont un peu cassé l’ambiance. Il faut dire que 2015 n’est pas une bonne année pour la paix dans le monde.

Mais si les terroristes avaient fait du latin à l’école, ils auraient compris qu’il ne sert à rien d’attaquer une ville dont la devise est “ Fluctuat nec mergitur

The Lone Ranger

I’m a poor lonesome cowboy…

Ou comment créer une légende.

Pour une bonne légende, il vous faut un héros masqué, un méchant antipathique, une femme à séduire, un acolyte plus ou moins faire-valoir. Et pour finir un être mystique.

Et ici l’être mystique est un indien joué par Johnny Depp. Vous vous souvenez dans Wayne’s world 2 quand ils parlent d’un indien zarbi à moitié à poil ? Et bien il se trouve dans ce film, suis les traits de Johnny Depp, qui nous fait du Johnny Depp. Un jack Sparrow, mais en slip d’indien.

Et pour rajouter au mystère, il a des peintures de guerres. Enfin je dis peinture de guerre mais on dirait plutôt qu’il s’est étalé de la fiente de pigeon sur le visage et l’a laissé séché. Et pour rajouter au mystère, il a une coiffé orné d’un oiseau mort. Un superbe corbeau noir d’ébène qui joue très bien le mort.

Mort comme le niveau de suspense du film. L’histoire est d’un classique à faire peur, des ficelles usées jusqu’à la corde, des rebondissements tellement prévisibles. Rien de neuf dans ce western plat.

Une attaque de train, une mine d’or, du vu et revu. Le côté un peu surnaturel, qui a sorti du lot le film Blueberry, est aussi tenté avec l’esprit du cheval qui ressuscite un des héros, mais ça n’accroche pas.

lone-ranger.jpg

Une soupe et au lit

C’est de la soupe, un truc pas mauvais, les ingrédients sont là ; mais il n’y a pas un truc qui ressort, qui nous fait dire que c’est exceptionnel.

La preuve, j’ai vu ce film il y a environ 1 mois et j’ai bien du mal à me refaire l’histoire en tête tellement le film m’est passé au travers.

Et si on regarde son score au niveau du test de Bechdel c’est le zéro. Il n’y a qu’une seule femme qui qui est clairement nommée, et c’est la femme que le héros convoite.

A part si vous êtes des fans de Johnny Depp, et si c’est le cas vous l’avez surement déjà vu (le film date de 2013), sinon ce n’est pas la peine de s’arrêter sur ce film.

La TV Va Mourir

J’écoutais un épisode du très bon podcast Radiotalbot, un podcast québécois sur le jeu vidéo et aussi sur la pop culture grâce au savoir de Benoit Mercier (alias @mysterieuxe sur twitter) sans oublier les jeux de table (enfin les jeux de sociétés comme on dit de ce côté de l’atlantique) avec Lyne (@lyne_bou).

C’est un podcast vidéo, mais qui s’écoute aussi très bien en audio seul. Ils ont d’ailleurs la gracieuseté d’avoir un flux uniquement avec l’audio.

Lors d’une de leur discussion à propos de la télévision (dans une émission de juillet dernier) un des participants a déclaré “ La télé va mourir avec les babyboomer”

Et là moi je dis non, c’est un beau rêve mais ça ne se produira pas si facilement. Pour nous geek qui écoutons du podcast et regardons Netflix oui la TV est en sursis, mais pour tous les non geek ce n’est pas la norme.

Je travaille dans l’ingénierie, et quasiment aucun de mes collègues n’écoute de podcasts. Et partout où j’en parle les gens découvrent que l’on n’est pas obligé de regarder les chaines de la TNT, qu’il y a une alternative. Je vous rassure j’ai quand même réussi à en convaincre 1 ou 2 à passer à Netflix ou à écouter des podcasts.

Pour la majorité des gens les podcasts c’est de la catchup radio. Je ne dis pas que c’est mal, c’est même très bien. Pour quelqu’un qui a un programme pour écouter des podcasts de radio sur son téléphone, le fait de rajouter des podcasts indépendants ne sera qu’une petite marche.

La plus grande marche psychologique est de se dire, “on ne m’impose pas ce que je regarde, je choisi ce que je regarde” Et c’est là que nous les geek on se détache des moutons qui regardent la TV. La TV qui te dit quand commencer à regarder le film, quand aller pisser dans la soirée (sous couvert de publicité). Mais je crois que la majorité des gens ne s’embarrassent pas de telles considérations, et passent leurs soirées TV allumées et cerveau éteint. Pour s’en convaincre il suffit de regarder twitter un soir de diffusion de l’amour est dans le pré. Les gens qui twittent des commentaires plus ou moins intéressants sur l’émission de TV ne sont pas des babyboomers.

Et si ?

Mais voyageons un peu dans le futur (avec ou sans Delorean) dans un monde où il n’y a plus de TV, mais uniquement des podcasts. Il n’y aura plus de rendez-vous national, comme nous avons autour du 20h en France. On ne se retrouvera pas le matin à la machine à café pour parler de l’émission de la veille au soir, et ainsi avoir une culture commune. On peut toujours se dire que certains podcast fédèreront assez pour que beaucoup de monde parle du même podcast, et aient ainsi un sujet de discussion.

Mais surtout le gros problème c’est que l’on ne découvrira plus de nouvelles choses. Admettons que l’on soit fan de voiture et de tunning, pour le moment vous êtes sur AB moteur, mais durant la pub vous zappez sur téva et vous vous découvrez une passion pour Gilmore Girls. Grace à la TV vous avez découvert une émission totalement hors de votre passion.

Alors que sur internet et avec les podcasts, si vous êtes sur le site www.letunningcestfacile.com les liens pointeront surement plus vers www.tunningforever.com plutôt que vers www.gilmoregirllafanpage.org. Alors on sera piégé dans notre petit monde ignorant tous les autres pans de la culture, et ça je trouve que c’est un peu triste.

Turbo Kid

Et pour finir avec mes films du FEFFS je vais vous parler de Turbo Kid.

C’est comme mad Max ?

Oui sauf qu’il n’y a pas de voitures mais des vélos BMX ! J’ai découvert ce film grâce au podcast Les mystérieux étonnants dont un des réalisateurs est l’un des podcasteurs. Il a d’ailleurs donné un petit rôle à chacun de ses amis, et je trouve ça cool. D’ailleurs si quelqu’un de mes connaissances tourne un film, j’espère qu’il me proposera un rôle de figurant.

L’histoire, se déroule dans un futur apocalyptique en 1997. Oui car le film est un film des années 80. Et cela même s’il a été tourné en 2015. Et c’est là tout le génie du film, nous ramener dans les années 80 grâce à des décors et des accessoires qui sentent bon les années Mitterrand.

L’histoire est simple on suit un jeune homme qui survit seul depuis la mort de ses parents, et qui sera amené à sauver le monde, enfin plus modestement sauver sa ville, et en passant il aura l’occasion de se venger et de trouver l’amour.

Ne nous cachons pas, si l’on dit que c’est une sorte de mad max, ce n’est pas seulement parce que l’action se passe dans futur/passé post apocalyptique, c’est surtout car le sang jaillis en moult occasions.

On a le droit à des membres arrachés, des armes peu conventionnelles, le parasol restera longtemps dans ma mémoire.

Et oui car il n’y a pas que beaucoup de sang, il y a aussi beaucoup d’humour dans ce film, c’est un film gore, pas un film d’horreur

turbo kid

Un hommage

Voilà ce qu’est ce film un hommage aux années 80, à toute cette culture des comics et de leurs super héros. Un hommage aux films de justicier solitaire. Un hommage aux gadgets des années 80.

L’hommage aux films de la culture populaire est aussi très présent. Il n’est pas dur de voir le clin d’œil à Indiana Jones, ou Terminator, voire même avec starwars, avec la mère du héros qui est une princesse Leia comme on espère la voir dans le prochain épisode de la guerre des étoiles.

Un seul point noir au tableau le test de Bechdel qui a un score de 0/3, en effet il n’y a pas 2 personnages féminins assez importants pour avoir un nom. On peut défendre le film en disant que ça fait partie de l’hommage, mais je ne suis pas sûr que ça suffise.

on va voir ?

Oui bien sûr que l’on va voir ! Et pour vous donner envie, allez voir le trailer sur le site officiel de Turbo kid.

Ava’s Possession

Alors mademoiselle vous avez agressé des gens, vous avez le choix entre la prison et l’exorcisme.

Sors de ce corps !!

Un film d’exorcisme ce n’est pas courant, et encore une fois c’est grâce au FEFFS que j’ai eu l’occasion d’en voir un.

C’est ce film que je suis allé voir au UGC dans des conditions qui ont conduit un précédent article.

Le film ouvre directement sur une scène d’exorcisme, mais du point de vue de l’exorcisée, on voit le prêtre, la famille, et dans le miroir, placé proche du lit surement pour profiter d’un autre point de vue lors de certaines activités à caractère sexuel. Dans ce cas-là c’est surtout pour que l’on voit sa tête d’être possédé au teint verdâtre, à moins que ce ne soit la lumière qui donne cette ambiance typique du film, devenu un classique : l’exorciste.

ava’s possession

Mais que se passe-t-il donc dans ce film si l’exorcisme, qui en général est le climax du film, se trouve au début ? On peut avoir peur que la scène suivante commence avec un sous-titre “6 mois plus tôt”. Mais heureusement il n’en est rien dans ce film, car ici on ne traite pas l’avant, mais l’après exorcisme.

Car oui quand on est possédé en plus de dire des choses pas très catholique du style “ta mère suce des queues en enfer” il arrive que l’on vomisse partout des gerbes de suc gastrique vert et nauséabond et que l’on agresse des gens. Et qu’en advient-il après ? Personne ne se pose la question. Quelle assurance rembourse le fait que vous avez ruiné la moquette d’entrée du casino avec votre vomi démoniaque ? Est-ce que les gens que l’on agressé portent ils plainte ? Et si oui peut-on plaider la folie ?

Que de questions qui ne sont jamais traitées dans les films. Mais ici on en parle, et quand on revient de sa possession et que votre avocat vous dit que vous allez aller en prison c’est moins festif. Heureusement dans l’univers de ce film, la possession est reconnue par la loi et l’on peut suivre une cure de désintoxication démoniaque. C’est d’ailleurs ce que choisi l’héroïne du film.

Et dans ce groupe de parole spécial ex-démons, on retrouve l’ambiance des alcooliques anonymes. On confesse ses péchés, on parle de ses expériences, et surtout on doit aller s’excuser auprès de ceux que l’on a blessés. Pour faire face et comprendre le mal que l’on a pu causer. Et cela même si l’on n’en a aucun souvenir du fait de la possession.

Et cette jeune femme va donc en discutant avec sa famille, ses amies et les gens qu’elle a agressés essayer de retrouver ce qui lui est arrivé. Et elle ne s’attendait pas à tant de révélations.

on va voir?

Oui on va voir, ce n’est pas un film terrifiant mais un film qui nous fait réfléchir et nous divertit bien agréablement. La lumière du film est très soignée, on est dans des ambiances très différentes en fonction des lieux et des moments.

Le scénario est de par le fait qu’il traite le post exorcisme est déjà intéressant, mais ce qu’on va apprendre par la suite l’est tout autant.

Etant donné que l’héroïne est une femme, on n’est pas étonné que le test de Bechdel est réussi haut la main avec un 3/3.

Bravo encore à Jordan Galland qui nous livre un film étonnant et qui renouvelle le genre de l’exorcisme.

Improbables Enfants Stars

Personne dans la vie ne choisi sa couleur. Enfin ca dépend dans le jeu de société parfois on peut.

Une belle introduction pour parler de la raison de cet article.

Oui car il y a une quinzaine j’étais invité d’honneur (oui j’étais le seul invité, mais c’était un honneur) de l’improbable podcast. Et pour parler de quoi ?

Non pas d’un sujet sale, pour une fois, mais pour parler des enfants stars.

Je vous laisse écouter ce magnifique dossier qui raviera vos oreilles et vous permettra de briller en société à l’évocations d’acteurs des années 90.

Vous aurez ainsi quelques anecdotes croustillantes à ressortir en diverse occasions Noël, Paques ou mariage.

Et les jeux de société ??

Oui les jeux de société sont la raison pour laquelle cet article est publié un mardi et non pas un dimanche.

En effet j’ai passé un week end complet à jouer au salon du jeu de Essen et je n’ai donc pas put faire mon article. Mais le voila un mardi, vous n’avez pas payer pour rien, c’est bien un article par semaine.

Je vous laisse à l’écoute, a bientôt

Deathgasm, Satan !!

Quand le deathmetal devient vraiment satanique.

Je remercie le FEFFS de m’avoir permis de voir ce film néo-zélandais.

Le pitch du film, un groupe d’ados qui jouent du métal, le style de musique ils ne tapent pas sur des casseroles en fontes. Bien que le résultat soit parfois assez proche. Ils jouent donc du métal, mais pas n’importe quel morceau, un morceau qui invoque des démons qui prennent possession des gens du quartier.

no spoilers

Le film est totalement déjanté, mais respecte quand même tous les passages obligés du film gore. Oui car c’est bien d’un film gore dont il s’agit. Il était dans la sélection midnight movie, ça veut tout dire.

Par film gore, j’entends bien sur un film avec des hectolitres de sang, des membres découpés et bien d’autres réjouissances. Et là on est n’est pas déçu. Le personnage principal est un métaleux, une vraie caricature, les cheveux longs, les vêtements noirs cloutés. Et surtout l’air triste et désespéré de la vie.

Il faut dire qu’il a de quoi être désespéré car il est placé chez son oncle, suite à l’incarcération de sa mère, pour avoir pratiqué une fellation au père noël, pas le vrai père noël, ca ce n’est pas répréhensible, non un père noël de centre commercial dans l’exercice de ses fonctions. Le film a le bon gout de ne rien montrer de cette scène, mais l’imagination du spectateur voit très bien la scène

Le film est bien dosé entre gore et humour. On voit qu’ils ne se prennent pas au sérieux est c’est très rafraichissant. Les héros sont des adolescents, on a donc droit à des scènes de lycée très sympa, même si elles sont un peu convenues.

Le film obtient la note de 3 sur 3 sur le test de Bechdel même si on doit attendre le dernier tiers du film pour qu’elles parlent ensemble.

La musique, est comme on peut s’en douter très présente, et bien sûr c’est du métal. J’aime bien la description du sentiment que l’on éprouve quand on écoute du métal. La métaphore de la puissance de la musique est très fun et avec une bonne dose de viking.

Spoiler inside

Si vous voulez préserver toutes les surprises du film ne lisez pas ce qui va suivre. Allez voir le film et revenez après.

Je vais vous parler de 2 passages que j’ai bien apprécié.

Le premier se déroule une fois que les premières personnes sont touchées par la malédiction. Les héros sont en cours et leur professeur est possédé, mais personne ne semble choqué et même le prof continue à faire cours. Bon bien sur le cours de math est un peu étrange et les formules au tableau ont l’air totalement non euclidiennes, et de plus le prof grommèle des sons entre gargouillis et grognements. Et soudain, le prof lâche un gros pet. Ce qui bien sur déclenche l’hilarité générale chez les élèves. Hilarité de courte durée car rapidement survient un second pet qui entraine avec lui une rivière de sang sur le short et les jambes du professeur. Là ils font moins les malins les ados. Sauf peut-être la jeune blonde au premier rang qui demande au professeur s’il se sent bien. Et on arrive sur une scène épique où le prof se retourne vers cette blonde qui porte un pull qui a dut être lavé par une publicité de lessive. Ce pull est tellement blanc que ça serai bête de le tacher. Et c’est sur cette image d’une blondeur et d’une blancheur virginale que le prof vomi environ 15 litres de sang. La scène parait durer une éternité tellement le sang gicle, quand enfin on est libéré par le cri de la jeune fille.

Un passage qui deviendra surement mythique.

Un autre passage qui me tient à cœur, c’est quand son cousin, qui l’a fait chier tout le début du film arrive dans la maison juste après que le héros et son acolyte aient tués les parents possédés du cousin. Le cousin surgit dans la pièce, el là on voit bien qu’il n’est pas possédé, mais ça ne va pas gêner le héros qui profitera que sa tronçonneur=se soit en marche pour régler ses comptes et décapiter le cousin.

Car si on ne peut pas régler ses comptes alors que l’apocalypse est en train de se produire, autant mourir dans les premiers.

On va voir ?

Oui bien sûr que l’on va voir ce film, prenez votre second degré et votre humour (noir si vous êtes gothique) et allez voir ce film dans lequel le métal est enfin reconnu à sa juste valeur.

UGC R.A.F.

Oui l’UGC n’en a rien à foute !!

C’est mon coup de gueule de cette semaine. Enfin plutôt, cette semaine c’est coup de gueule ! Dans le cadre du FFFES je suis allé au cinéma 2 fois cette semaine (la moitié de mes sorties ciné de l’année en règle générale)

Je n’ai rien contre les gens du festival, leur programmation est juste énorme et je me dis à chaque fois que je devrais poser une semaine de congés pour en profiter pleinement.

Le seul problème c’est que les cinémas du centre ville ne suffisent plus à contenir tout cet engouement cinématographique. Ils font donc appel à l’UGC de Strasbourg.

Et malheureusement les gens de l’UGC n’en ont rien à faire de leurs clients, en tous cas c’est l’impression que l’on a quand va voir un film chez eux.

On arrive dans la salle après avoir payé 10€ la place !! On est 5 min en avance, histoire de choisir une bonne place, c’est toujours mieux de ne pas être tout devant ou juste derrière le basketteur de service ou marge Simpson.

Et on attend…

10 min de retard, bon ils doivent avoir un problème, ça peut arriver on va patienter un peu 15 min de retard, si c’est un problème, ils pourraient au moins prévenir que l’on sache à quoi s’en tenir 20 min de retard, le mec derrière moi dit à son pote “Ils sont au courant qu’on est dans la salle ???” 25 min de retard, la personne la moins patiente se lève et va voir ce qu’il se passe. Elle revient et nous prévient qu’elle a avisé le personnel, la salle remercie cette âme charitable. 30 min de retard, une personne du cinéma se pointe à l’arrière de la salle et dit “Excusez nous on lance le film immédiatement”

Revenons sur cette phrase on commence par “Excusez nous” ce qui part d’une bonne intention mais il serait de meilleur augure de demander aux gens lésés d’accepter nos excuses Et puis “on lance le film immédiatement” Et bien j’espère bien que l’on va pas se taper encore 10 min de pub avant de commencer le film !!

Bref le film commence. Ouverture sur une scène d’exorcisme en latin, puis premières paroles en anglais et pas de sous titres. Tu te dis que la première phrase n’a pas été traduite, peut-être un effet dramatique. Puis le film continue sans sous titres, et là tu remercies le ciel que ce n’est pas un film japonais mais bien un film dans lequel ils parlent anglais.

Et donc la personne du UGC repasse, ils n’ont pas eu l’audace de couper le film pour nous l’annoncer, on a déjà tellement attendu, le film n’aura pas de sous titres.

Ca ne me donne vraiment pas envie d’aller au cinéma dans ces conditions !!

Alors merci UGC de me rappeler pourquoi je vais dans mon cinéma de quartier généralement et que j’évite les multiplex qui ont plus de salles que d’employés, ce qui n’est jamais un bon signe.

The One I Love

The one i love

Au départ j’avais choisi ce film pour faire plaisir à ma chère et tendre épouse. Et puis finalement la tournure du film m’a bien plut.

Mais de quoi parle ce film ?

Si on en croit le résumé sur Netflix : “Sentant leur mariage vaciller, Ethan et Sophie prennent le temps d’un week end pour se ressourcer et peut-être réinventer leur couple” Ca vend du rêve, enfin un rêve imaginé par Jane Austin ou Bridget Jones.

the one i love affiche film

Mais bon je me suis dit si leur mariage bats de l’aile ca peut toujours être marrant à voir. Et finalement il se passe des choses insoupçonnées pour une comédie romantique. Je ne vous dis rien pour ne pas vous gâcher le plaisir mais on se rapproche plus du film fantastique.

Le film reste centré sur le couple et ses problèmes mais la manière dont se passe leur week end de ressourçage est vraiment inédite. On se met à douter de la santé mentale des personnages, et aussi de la sienne.

On est dans une ambiance détendue de film de romance, et puis la musique change la lumière aussi et on sent l’angoisse dans le film. Cette angoisse n’est pas montée jusqu’à un climax, suivi d’une explosion d’horreur ou de rire, non là la pression retombe doucement.

Cette ambiance particulière nous accompagne tout au long du film. Toujours dans la finesse, jamais dans l’excès. La fin est un peu convenue, mais elle ne pouvait être différente sous peine d’être décevante.

sur Netflix

Et oui encore un film Netflix, une petite astuce du service Netflix qui propose un film de 2014.

QUOI !! 2014 !!?? Et la chronologie des médias ? Et bien elle est respectée, puisque ce film n’est pas sorti au cinéma en France. Et oui, paf, dans ta face la chronologie des média !!

Mais attention dépêchez-vous de le voir car quand le film aura un peu de notoriété, c’est à dire quand vous aurez partagé cet article via twitter ou Facebook comme vous le faites à chaque fois, et qu’un producteur se dira “WOUAH, si ddschutz cet influent du web parle de ce film c’est qu’il y a un paquet de pognon à la clé”. Donc quand ce film aura une certaine notoriété et qu’un producteur le sortira au cinéma il sera surement retiré de Netflix. Alors foncez voir ce film, avec votre chère et tendre qui ne regarde que des comédies romantiques